Le CAC 40 au plus haut depuis la faillite de Lehman Brothers
La place parisienne a peu réagi à l’annonce de la composition du gouvernement de Manuel Valls. Crédit Photo :SPENCER PLATT/AFP
L’indice a grignoté 0,09 % pour finir à plus de 4430 points à une encablure de son niveau d’avant la faillite de La Banque américaine qui avait marqué le début de la crise financière en septembre 2008.
Un très léger vent d’optimisme a soufflé mercredi à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a avancé de 0,09 %, à 4.430,86 points. Un gain minime, qui permet à l’indice de se rapprocher un peu plus encore des 4333 points, un niveau qu’il n’a plus atteint en clôture depuis le 15 septembre 2008, à la veille de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers qui avait marqué le début de la crise financière et avait provoqué une véritable déflagration sur les marchés financiers.
Les autres grandes places européennes ont également terminé en petite hausse: Francfort a grimpé de 0,20 % et Londres de 0,10 %. Wall Street était sur la même ligne: en séance, le Dow Jones avançait de 0,16 % et le Nasdaq de 0,13 %.
La place parisienne a peu réagi à l’annonce de la composition du gouvernement de Manuel Valls. Les marchés restent soutenus par des indicateurs économiques encourageants en Europe comme aux États-Unis, ainsi que par des politiques monétaires toujours accommodantes.
La place parisienne a peu réagi à l’annonce de la composition du gouvernement de Manuel Valls. Crédit Photo :SPENCER PLATT/AFP
L’indice a grignoté 0,09 % pour finir à plus de 4430 points à une encablure de son niveau d’avant la faillite de La Banque américaine qui avait marqué le début de la crise financière en septembre 2008.
Un très léger vent d’optimisme a soufflé mercredi à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a avancé de 0,09 %, à 4.430,86 points. Un gain minime, qui permet à l’indice de se rapprocher un peu plus encore des 4333 points, un niveau qu’il n’a plus atteint en clôture depuis le 15 septembre 2008, à la veille de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers qui avait marqué le début de la crise financière et avait provoqué une véritable déflagration sur les marchés financiers.
Les autres grandes places européennes ont également terminé en petite hausse: Francfort a grimpé de 0,20 % et Londres de 0,10 %. Wall Street était sur la même ligne: en séance, le Dow Jones avançait de 0,16 % et le Nasdaq de 0,13 %.
La place parisienne a peu réagi à l’annonce de la composition du gouvernement de Manuel Valls. Les marchés restent soutenus par des indicateurs économiques encourageants en Europe comme aux États-Unis, ainsi que par des politiques monétaires toujours accommodantes.
La BCE en ligne de mire
Christine Lagarde, la directrice générale du FMI a en lancé un appel à l’action à la Banque centrale européenne, dont le comité de politique monétaire se réunit jeudi. Selon elle «plus d’assouplissement monétaire, y compris par le biais de mesures non conventionnelles, s’impose dans la zone euro» (lire également en page 21). Une hypothèse déjà évoquée en ces derniers jours par Jens Weidmann, le président de la Bundesbank et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a déclaré «qu’il n’était pas exclu que la Banque centrale européenne prenne des mesures d’assouplissement quantitatif».
Coté valeurs, à Paris, les valeurs cycliques, qui avaient débuté la séance avec prudence, ont terminé dans le vert, à l’image de Schneider (+ 0,90 %), Legrand (+ 0,93 %) ou Alstom (+ 2,52 %). Les valeurs financières soutenaient également le marché, avec notamment Axa (+1,52 %), BNP Paribas (+0,82 %) et Société générale (+ 0,39 %).
Saint Gobain (-0,93 %) qui a beaucoup grimpé ces derniers temps subissaient en revanche de prises de bénéfices tout comme Safran (-1,12 %).
Christine Lagarde, la directrice générale du FMI a en lancé un appel à l’action à la Banque centrale européenne, dont le comité de politique monétaire se réunit jeudi. Selon elle «plus d’assouplissement monétaire, y compris par le biais de mesures non conventionnelles, s’impose dans la zone euro» (lire également en page 21). Une hypothèse déjà évoquée en ces derniers jours par Jens Weidmann, le président de la Bundesbank et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a déclaré «qu’il n’était pas exclu que la Banque centrale européenne prenne des mesures d’assouplissement quantitatif».
Coté valeurs, à Paris, les valeurs cycliques, qui avaient débuté la séance avec prudence, ont terminé dans le vert, à l’image de Schneider (+ 0,90 %), Legrand (+ 0,93 %) ou Alstom (+ 2,52 %). Les valeurs financières soutenaient également le marché, avec notamment Axa (+1,52 %), BNP Paribas (+0,82 %) et Société générale (+ 0,39 %).
Saint Gobain (-0,93 %) qui a beaucoup grimpé ces derniers temps subissaient en revanche de prises de bénéfices tout comme Safran (-1,12 %).
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