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Le «groupe d'action» s'est réuni samedi à Genève. Crédits photo : FABRICE COFFRINI/AFP
La formation de ce gouvernement se fera sur la base d'un consentement mutuel, a déclaré le représentant spécial de la Ligue arabe et des Nations unies pour la Syrie, sans préciser quel rôle serait laissé au président Bachar el-Assad. La question du maintien du président syrien est pourtant cruciale, l'opposition syrienne a fait savoir jeudi qu'elle rejetterait tout plan qui n'appelle pas explicitement à son départ.
Pour Paris, Washington et certaines capitales arabes, l'accord implique un départ d'el-Assad dès le début de la transition. «Le président syrien doit comprendre que ses jours sont comptés», a déclaré Hillary Clinton, qui va saisir le Conseil de sécurité de l'ONU pour lui soumettre l'accord. Mais pas pour Moscou, qui demande à ce qu'el-Assad reste au pouvoir jusqu'à la fin de son mandant en 2014. Le ministre chinois des Affaires étrangères a également déclaré que «des personnes de l'extérieur ne peuvent pas prendre des décisions pour le peuple syrien».
Sur le terrain, le conflit ne cesse de gagner en intensité, faisant des centaines de morts ces deux dernières semaines. À travers le pays, les opérations de répression et les combats entre armée et rebelles ont fait au moins 53 morts samedi, dont une majorité de civils et 14 membres des forces gouvernementales, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).À Douma, située à 13 km de la capitale, où des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines blessées, la situation humanitaire est «catastrophique à tous les niveaux», a indiqué l'OSDH.
Syrie: accord à Genève sur les principes d'une transition
Mots clés : Russie, Chine, Syrie, Assad El-, Hillary Clinton
Par lefigaro.fr Mis à jour | publié Réagir
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Le «groupe d'action» s'est réuni samedi à Genève. Crédits photo : FABRICE COFFRINI/AFP
L'accord, signé notamment par la Russie et le Chine, prévoit la formation d'un gouvernement de coalition avec des membres du gouvernement actuel, sans préciser quel rôle serait laissé à el-Assad.
Alors que le plan Annan est plus menacé que jamais sur le terrain, le médiateur international a annoncé la conclusion d'un accord samedi à Genève entre les pays membres du «Groupe d'action». Cet accord prévoit la mise en place d'un gouvernement de transition qui pourrait inclure des membres du gouvernement actuel.La formation de ce gouvernement se fera sur la base d'un consentement mutuel, a déclaré le représentant spécial de la Ligue arabe et des Nations unies pour la Syrie, sans préciser quel rôle serait laissé au président Bachar el-Assad. La question du maintien du président syrien est pourtant cruciale, l'opposition syrienne a fait savoir jeudi qu'elle rejetterait tout plan qui n'appelle pas explicitement à son départ.
«Le temps presse»
«C'est au peuple de parvenir à un accord politique, mais le temps presse», a déclaré Kofi Annan, qui a ajouté que les différents camps devaient lui envoyer des représentants pour mener les discussions. «Le conflit doit être résolu par un dialogue et des négociations pacifiques.»Pour Paris, Washington et certaines capitales arabes, l'accord implique un départ d'el-Assad dès le début de la transition. «Le président syrien doit comprendre que ses jours sont comptés», a déclaré Hillary Clinton, qui va saisir le Conseil de sécurité de l'ONU pour lui soumettre l'accord. Mais pas pour Moscou, qui demande à ce qu'el-Assad reste au pouvoir jusqu'à la fin de son mandant en 2014. Le ministre chinois des Affaires étrangères a également déclaré que «des personnes de l'extérieur ne peuvent pas prendre des décisions pour le peuple syrien».
Sur le terrain, le conflit ne cesse de gagner en intensité, faisant des centaines de morts ces deux dernières semaines. À travers le pays, les opérations de répression et les combats entre armée et rebelles ont fait au moins 53 morts samedi, dont une majorité de civils et 14 membres des forces gouvernementales, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).À Douma, située à 13 km de la capitale, où des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines blessées, la situation humanitaire est «catastrophique à tous les niveaux», a indiqué l'OSDH.
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