mercredi 18 avril 2012

La visión está sostenida en la generación de soluciones inteligentes.

Le CAC 40 de nouveau saisi par les craintes sur l’Espagne

Traders work on the floor of the New York Stock Exchange

Crédit Photo : BRENDAN MCDERMID/REUTERS

L’indice parisien a cédé 1,59 %, à 3240,29 points. Les opérateurs ont joué la prudence à la veille d’un nouveau test de l’Espagne sur le marché de la dette. Les bancaires s’écroulent.

Ces dernières semaines, l’optimisme fait décidément long feu chez les opérateurs. Et la volatilité reste le principal mot d’ordre sur la place parisienne. Après une séance de fort rebond hier, le CAC 40 a en effet terminé en nette baisse de 1,59 %, à 3240,29 points, les investisseurs se montrant de nouveau inquiets à la veille d’une émission obligataire en forme de nouveau test pour l’Espagne. Ailleurs en Europe, les marchés ont également réagi négativement. Londres (-0,38 %, à 5745,29 points), et Francfort (- 1 %, à 6732,03 points) ont limité la casse. Mais Madrid a dévissé de 3,99 %, à 7079,2 points. Mardi, le pays avait pourtant réussi, en levant 3,178 milliards d’euros à 12 et 18 mois, à détendre les taux longs de l’ensemble des pays les plus fragiles, et à rassurer les places financières européennes.

Cette séance marque un coup d’arrêt au rebond entamé en début de semaine, preuve que les doutes sur les perspectives économiques des pays du sud de l’Europe restent forts. José Manuel Barroso, le président de la Commission Européenne s’est d’ailleurs inscrit en faux dans une interview à BFM TV contre l’idée que la crise de la dette soit terminée. Demain, Madrid tentera d’émettre deux lignes obligataires à 2 et 10 ans, une opération que scruteront avec intérêt des opérateurs, qui doutent toujours de la capacité du pays à faire face à ses obligations budgétaires.

En fin de matinée, la Banque d’Espagne a rajouté une source d’inquiétude, en annonçant un taux de créances douteuses de ses banques en février à son plus haut depuis 1994 (8,15 %, à près de 144 milliards d’euros). Un peu plus tard, Madrid a fait état d’un creusement de son déficit commercial en février, de 15,7 % sur un an. Alors que l’indice parisien avait bien résisté dans la matinée, les pertes se sont creusées en milieu de journée sous le double effet de ces craintes, et d’absence de données macroéconomiques susceptibles d’inverser la tendance. Wall Street était également sous pression, le Dow Jones reculant vers 17h30 de 0,51 %, à 13.048,79 points. Outre-Atlantique, seuls étaient attendus les stocks hebdomadaires de pétrole, ressortis en hausse de 3,9 millions sur la semaine, bien au-dessus des attentes. Dans la foulée, le prix du baril de light sweet crude a poursuivi son repli, autour de 103,5 dollars. Sur le front des changes, l’euro repartait à la baisse face au dollar, à 1,3112 dollar, contre 1,3125 mardi soir.

Du côté des valeurs, le secteur bancaire est logiquement de nouveau très attaqué. Société Générale cède 5,01 %, à 17,63 euros, suivi par Crédit Agricole(-4,36 %, à 3,82 euros) et BNP Paribas
(-3,19 %, à 30 euros).

Soitec

Le fabricant de plaques de silicium sur isolant (-0,57 %, à 3,32 euros) ne réagit pas aux résultats supérieurs aux attentes publiés hier soir par Intel.

Accor

Le groupe hôtelier (+0,41 % à 25,94 euros) signe l’une des seules progressions du CAC 40, après avoir dévoilé hier un chiffre d’affaires en hausse 4,5 % à 1,37 milliards d’euros, proche des attentes des analystes, à la faveur d’une croissance de ses prix dans tous ses segments de clientèle.

À l’inverse, le titre Eiffage finit lanterne rouge du SBF 120 (-6,79 %, à 25,40 euros), après que le groupe a annoncé lors de son assemblée générale des actionnaires, une baisse du trafic au premier trimestre de 2012 sur les autoroutes dont il a la concession

LVMH. Le numéro un mondial du luxe (-3,30 %, à 126,20 euros), propriétaire de Louis Vuitton, Céline, Givenchy ou encore Guerlain, a annoncé dans un communiqué un bond de 25 % de ses ventes au premier trimestre à 6,58 milliards d’euros.

Danone finit en tête des performances du CAC 40 (+1,51 %, à 53,88 points). Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer est en passe de céder son activité de laits pour bébé au suisse Nestlé, pour plus de 9 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal. Nestlé l’a emporté à l’issue d’une vente aux enchères à laquelle a participé le géant français Danone (+0,6 %) et l’américain Mead Johnson.

Casino. Le distributeur (-1,78 %, à 72,88 euros) a publié hier un chiffre d’affaires en hausse de 11,3 % au premier trimestre, légèrement supérieur aux attentes grâce à la vigueur de la demande en Amérique latine et en Asie, ainsi qu’à une croissance de ses formats de proximité en France comme Monoprix et Franprix.

Eurotunnel. L’exploitant du tunnel sous la manche(+1,52 % à 6,48 euros) a annoncé un chiffre d’affaires en

Aucun commentaire: