jeudi 19 avril 2012

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Des rumeurs de dégradation de la France secouent le CAC

Trader watches screens at his desk at the Frankfurt stock exchange

Les marchés financiers n’ont pas réussi à redresser la pente. Crédit Photo : © Alex Domanski / Reuters/REUTERS

Après avoir perdu 1,59% hier, le CAC 40 a lâché plus de 2% à 3175,72 points. L’émission espagnole a déçu et des rumeurs sur la note de la France ont agité les marchés financiers.

Et revoilà les rumeurs de dégradation. Trois mois après que Standard and Poor’s a retiré à la France son AAA, une nouvelle rumeur sur un abaissement de note a agité les marchés financiers. Sauf que cette fois-ci c’est la France qui est attaquée. Lundi, l’agence de notation américaine, Moody’s, avait affirmé ne pas prévoir de changement imminent de la note de la France, en réponse à François Hollande qui s’attendait à une dégradation peu après l’élection présidentielle. Fitch a assuré qu’elle n’envisageait pas également une telle décision.

Seule la Bourse de Londres a résisté

L’information a rapidement été désamorcée par une source gouvernementale française, mais sans effet sur les indices boursiers. Alors que les 3300 points étaient en vue mardi soir, le CAC 40 a abandonné 2,05% à 3174,02 points, repassant sous la barre des 3200 points. La Bourse de Paris vient ainsi de perdre plus de 3,5% sur les deux dernières séances. Sur les autres principales places financières européennes, seule Londres à résisté. Le Footsie-100 a fini à l’équilibre à 5744,55 points. En revanche, le Dax de la Bourse de Francfort a perdu 0,90% à 6671,22 points, l’Ibex de Madrid a abandonné 2,42% à 6908,10 points et le FTSE MIB de Milan a lâché 2,01% à 14.287,27 points.

Les tensions sur les dettes des pays de la zone euro ont clairement refait surface. L’émission espagnole, jugée comme un véritable test par les investisseurs, a reçu un accueil mitigé. Certes, le pays a emprunté un peu plus que prévu mais le rendement du papier à dix ans est ressorti en hausse, à 5,743% contre 5,403% en janvier. Même constat pour l’appel au marché de la France, également suivi à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle.

Les valeurs bancaires à nouveau plombées

Du côté des sociétés, les valeurs bancaires subissaient de plein fouet le retournement du marché, à l’image de Crédit Agricole (-4,32% à 3,65 euros), de Société Générale (-5,19% à 16,72 euros) et BNP Paribas (-4,82% à 28,55 euros). A l’inverse, Technip a bien performé (+0,64% à 87,66 euros), soutenu par la hausse du cours du baril de pétrole.

Après l’Europe, les marchés se sont tournés vers les Etats-Unis. Plusieurs indicateurs étaient au programme. Les inscriptions d’indemnisation au chômage ont diminué mais les ventes de logements anciens outre-Atlantique ont reculé. Avec les nouvelles craintes sur la dette de la zone euro, les Bourses américaines jouaient au «yo-yo», faisant preuve d’une certaine nervosité. En séance, le Dow Jones gagnait 0,29%, le Nasdaq Composite prenait 0,68% et le S&P 500, 0,29%. Autant dire des progressions fragiles.

Dans ce contexte, l’euro continue de bien résister face au dollar. La monnaie avançait légèrement de 0,20% à 1,3145 dollar. Les marchés pétroliers étaient également en hausse: le Brent de la mer du Nord gagnait 0,73% à 119,01 dollar le baril et le «WTI» prenait 0,13% à 102,90 dollar.

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