Nerveuse, la Bourse de Paris tombe au plus bas de l’année
La Bourse. Crédit Photo : STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Entre
la crise politique au Pays-Bas et les résultats du premier tour des
élections en France, le contexte est difficile à la Bourse de Paris. Le
CAC a été plombé par le décrochage de presque 14% de STMicroelectronics.
Début
de semaine difficile sur les marchés boursiers européens. Entre
l’arrivée en tête de François Hollande au premier tour de l’élection
présidentielle française et la crise politique au Pays-Bas, en passant
par des indicateurs économiques peu rassurants en Europe mais aussi en
Chine, tous les ingrédients sont là pour froisser les investisseurs. À
Paris, le CAC 40 a dégringolé de 2,83 % à 3098,37 points, repassant sous
la barre des 3100 points dans la dernière demi-heure de cotation. Une
première en 2012. Depuis la mi-mars, l’indice principal de la cote
parisienne a plus qu’effacé tous ses gains accumulés en début d’année.
Si les valeurs bancaires, prises dans le tourbillon de l’inquiétude sur la crise européenne, ont pesé lourd dans la mauvaise humeur des marchés, la chute du titre STMicroelectronics a été vertigineuse: - 13,80 % à 4,31 euros. Sa filiale à 50% avec Ericsson, ST-Ericsson, en difficultés depuis plusieurs années, a dévoilé en fin de séance une vaste restructuration qui prévoit de supprimer 1700 postes sur 6000 dans le monde. Les grandes valeurs cycliques ont aussi fortement souffert. Par exemple, le cimentier Lafarge a chuté de 5,48% à 27,84 euros et ArcelorMittal de 5,64% à 12,21 euros alors qu’UBS a révisé son objectif de cours à la baisse de 21,5 à 17 euros. La banque suisse a également dégradé son conseil sur EADS d’ «acheter» à «neutre», précipitant l’action du géant de l’aéronautique en bout de peloton (-4,35% à 29,25 euros).
Seule une valeur de l’indice phare de la Bourse française est parvenue à se hisser dans le vert: Danone. Le titre du groupe agroalimentaire a grimpé de 1,34% à 53,13 euros alors que son concurrent Nestlé a été préféré par l’américain Pfizer pour racheter sa division nutrition infantile. La Bourse a apprécié que Danone ne surenchérisse pas l’offre de 11,85 milliards de dollars proposée par le géant suisse et consacre cet argent à d’autres opportunités. La presse japonaise indique d’ailleurs que Danone pourrait augmenter sa participation dans Yakult Honsha à 28% contre 20% actuellement. Toujours sur le CAC 40, EDF (-0,16 % à 15,20 euros) a bien résisté après une recommandation favorable du broker Oddo Securities, tout comme Safran, qui n’a perdu que 0,12 % à 25 euros à la faveur d’une recommandation relevée à «achat» de la Deutsche Bank.
Si les valeurs bancaires, prises dans le tourbillon de l’inquiétude sur la crise européenne, ont pesé lourd dans la mauvaise humeur des marchés, la chute du titre STMicroelectronics a été vertigineuse: - 13,80 % à 4,31 euros. Sa filiale à 50% avec Ericsson, ST-Ericsson, en difficultés depuis plusieurs années, a dévoilé en fin de séance une vaste restructuration qui prévoit de supprimer 1700 postes sur 6000 dans le monde. Les grandes valeurs cycliques ont aussi fortement souffert. Par exemple, le cimentier Lafarge a chuté de 5,48% à 27,84 euros et ArcelorMittal de 5,64% à 12,21 euros alors qu’UBS a révisé son objectif de cours à la baisse de 21,5 à 17 euros. La banque suisse a également dégradé son conseil sur EADS d’ «acheter» à «neutre», précipitant l’action du géant de l’aéronautique en bout de peloton (-4,35% à 29,25 euros).
Seule une valeur de l’indice phare de la Bourse française est parvenue à se hisser dans le vert: Danone. Le titre du groupe agroalimentaire a grimpé de 1,34% à 53,13 euros alors que son concurrent Nestlé a été préféré par l’américain Pfizer pour racheter sa division nutrition infantile. La Bourse a apprécié que Danone ne surenchérisse pas l’offre de 11,85 milliards de dollars proposée par le géant suisse et consacre cet argent à d’autres opportunités. La presse japonaise indique d’ailleurs que Danone pourrait augmenter sa participation dans Yakult Honsha à 28% contre 20% actuellement. Toujours sur le CAC 40, EDF (-0,16 % à 15,20 euros) a bien résisté après une recommandation favorable du broker Oddo Securities, tout comme Safran, qui n’a perdu que 0,12 % à 25 euros à la faveur d’une recommandation relevée à «achat» de la Deutsche Bank.
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