La Bourse de Paris termine dans le rouge pour la troisième fois de suite
Vendredi, le CAC 40 a chuté sous 4200 points. Crédit Photo : © Olivia Harris / Reuters/Reuters
Le CAC 40 a encore perdu 0,41 % lundi. La Bourse de Paris reste sur ses gardes dans l’attente de la réunion de politique monétaire de la Fed cette semaine. Vendredi, l’indice parisien avait plongé de 2,8 % dans la crainte d’une nouvelle crise des marchés émergents.
Encore une journée sombre en Bourse. Le CAC 40, qui avait débuté en baisse, s’est ressaisi en milieu de journée pour flancher dans la toute dernière ligne droite dans le sillage de Wall Street. Au finish, il a reculé de 0,41 %, à 4.144,56 points affecté par une vague d’inquiétude sur les pays émergents qui a déjà lourdement pesé sur le marché lors des deux dernières séances. Vendredi, il avait chuté de 2,8 %, au lendemain d’un premier faux pas (-1,02 %).
Ailleurs en Europe, Londres a lâché de 1,70 % lundi et Francfort, 0,46 % en dépit d’un indicateur encourageant. Wall Street qui avait tenté un timide rebond à l’ouverture a rapidement succombé: en séance le Dow Jones reculait de 0,15 % et le Nasdaq de 0,97 %.
Les investisseurs sont très nerveux à l’idée que la banque centrale américaine réduise encore la voilure de sa politique ultragénéreuse. Ils ont en ligne de mire la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed, mardi et mercredi prochains. En attendant, la planète boursière est sur le qui-vive. Le Vix, aussi appelé «indice de la peur», a décollé de près de près de 30 % en une semaine. La décision de la banque centrale américaine sera déterminante pour les marchés émergents qui ont déjà connu une année noire en 2013 et se trouvent de nouveau en difficulté.
Tempête sur les devises émergentes
Aux signes de ralentissement de la croissance en Chine est venue s’ajouter ces derniers jours une véritable tempête sur des devises émergentes. «On se retrouve dans un contexte proche de celui du mois de juin, où la chute brutale des marchés émergents avait entraînée celle des marchés des pays développés», selon les analystes de Saxo Banque.
Dans ce contexte les bonnes nouvelles passaient au second plan. La nette progression du moral des entrepreneurs allemands, mesuré par l’indice Ifo, habituellement observé à la loupe par les investisseurs est ainsi passé pratiquement inaperçu.
À Paris, les groupes industriels et ceux très présentes dans les pays émergents, se retrouvaient une fois encore en première ligne à l’image de Vallourec (- 2,43 %), Schneider (- 0,89 %), Kering (-2,45 %) ou LVMH (-0,76 %). Les banques ont en revanche terminé proche de l’équilibre après le maintien par Moody’s de la note souveraine de la France. Société générale a grignoté 0,04 %, BNP Paribas a avancé de 0,58 % mais Crédit agricole a glissé de 0,23 %.
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