Wall Street vulnérable en cas de mauvaise surprise
par Ryan Vlastelica
NEW YORK, 19 janvier (Reuters) - Les premiers chiffres de la nouvelle saison des résultats sont tombés à Wall Street et pour l'heure, rien ne permet à la lecture de ces trimestriels de dégager une tendance nette.
Avec les chiffres de plus d'une soixantaine d'entreprises cotées sur le S&P 500attendus cette semaine, les investisseurs pourront peut être se faire une opinion de la santé économique des Etats-Unis et des chances de voir la Réserve fédéralepoursuivre sur la voie de la diminution des rachats d'actifs.
"Sachant que les marchés d'actions sont complètement valorisés, voire surévalués, nous allons savoir besoin de bénéfices et de chiffres d'affaires pour soutenir les gains que nous avons accumulés", a souligné Jack Ablin, directeur des investissements chez BMO Private Bank à Chicago.
"Il y a une chance raisonnable que nous assistions à une correction de l'ordre de 10% dans le cas de grosses déceptions."
Selon le dernier consensus en date, les résultats des sociétés américaines devaient avoir progressé en moyenne de 7% au cours du dernier trimestre 2013 contre une estimation de +7,6% début janvier.
Si les résultats de JPMorgan Chase et Bank of America ont dépassé les attentes, ceux d'Intel ont franchement déçu. Ceux de GE, meilleurs qu'attendu, n'ont pas suffi à empêcher les investisseurs de passer à la vente, signe qu'il faudra, à la vue des valorisations actuelles, des trimestriels spectaculaires pour emporter l'adhésion des marchés.
Sur la cinquantaine de groupes cotés sur le S&P 500 qui ont déjà publié leurs résultats, seuls la moitié d'entre eux ont fait mieux que le consensus en terme de bénéfices, un niveau bien en-deçà de la moyenne historique de 63%.
Cette semaine, sont attendus les trimestriels de Procter & Gamble, McDonald's,Microsoft, Johnson & Johnson et Verizon Communications ainsi que ceux deTexas Instruments et Starbucks.
La semaine prochaine sera raccourcie d'une séance, les Etats-Unis célébrant lundi le Martin Luther King Day.
Selon Jack Ablin, les investisseurs surveilleront de très près les résultats des groupes cycliques qui donneront un aperçu de l'état de la reprise économique américaine.
"La phase suivante de la reprise dont être dictée par l'investissement des entreprises", a-t-il dit. "Je cherche des éléments prouvant que les entreprises puisent dans leur excès de cash pour investir, ce qui signifie que les technologiques et les industrielles seront primordiales, tout particulièrement pour les perspectives qu'elles offriront."
Les opérateurs d'intéresseront également de près à la performance de Netflix, la plus forte performance du S&P 500 en 2013.
Le spécialiste de la location de films et de séries télévisées a vu son cours quadrupler l'année dernière, ce qui laisse craindre que son titre manque désormais de marge pour progresser encore, à l'image de ce qui a pu se produire avec Best Buy dont le cours s'est effondré la semaine dernière après la publication de chiffres décevants pour le mois de décembre.
Selon Jonathan Krinsky de MKM Partners, le marché est très vulnérable et pourrait subir une correction en cas de grosse déception et le S&P pourrait devoir aller chercher un soutien sur sa moyenne mobile à 50 jours, soit 1,7% de moins que sa clôture de vendredi.
L'agenda des indicateurs américains (Nicolas Delame pour le service français)
NEW YORK, 19 janvier (Reuters) - Les premiers chiffres de la nouvelle saison des résultats sont tombés à Wall Street et pour l'heure, rien ne permet à la lecture de ces trimestriels de dégager une tendance nette.
Avec les chiffres de plus d'une soixantaine d'entreprises cotées sur le S&P 500attendus cette semaine, les investisseurs pourront peut être se faire une opinion de la santé économique des Etats-Unis et des chances de voir la Réserve fédéralepoursuivre sur la voie de la diminution des rachats d'actifs.
"Sachant que les marchés d'actions sont complètement valorisés, voire surévalués, nous allons savoir besoin de bénéfices et de chiffres d'affaires pour soutenir les gains que nous avons accumulés", a souligné Jack Ablin, directeur des investissements chez BMO Private Bank à Chicago.
"Il y a une chance raisonnable que nous assistions à une correction de l'ordre de 10% dans le cas de grosses déceptions."
Selon le dernier consensus en date, les résultats des sociétés américaines devaient avoir progressé en moyenne de 7% au cours du dernier trimestre 2013 contre une estimation de +7,6% début janvier.
Si les résultats de JPMorgan Chase et Bank of America ont dépassé les attentes, ceux d'Intel ont franchement déçu. Ceux de GE, meilleurs qu'attendu, n'ont pas suffi à empêcher les investisseurs de passer à la vente, signe qu'il faudra, à la vue des valorisations actuelles, des trimestriels spectaculaires pour emporter l'adhésion des marchés.
Sur la cinquantaine de groupes cotés sur le S&P 500 qui ont déjà publié leurs résultats, seuls la moitié d'entre eux ont fait mieux que le consensus en terme de bénéfices, un niveau bien en-deçà de la moyenne historique de 63%.
Cette semaine, sont attendus les trimestriels de Procter & Gamble, McDonald's,Microsoft, Johnson & Johnson et Verizon Communications ainsi que ceux deTexas Instruments et Starbucks.
La semaine prochaine sera raccourcie d'une séance, les Etats-Unis célébrant lundi le Martin Luther King Day.
Selon Jack Ablin, les investisseurs surveilleront de très près les résultats des groupes cycliques qui donneront un aperçu de l'état de la reprise économique américaine.
"La phase suivante de la reprise dont être dictée par l'investissement des entreprises", a-t-il dit. "Je cherche des éléments prouvant que les entreprises puisent dans leur excès de cash pour investir, ce qui signifie que les technologiques et les industrielles seront primordiales, tout particulièrement pour les perspectives qu'elles offriront."
Les opérateurs d'intéresseront également de près à la performance de Netflix, la plus forte performance du S&P 500 en 2013.
Le spécialiste de la location de films et de séries télévisées a vu son cours quadrupler l'année dernière, ce qui laisse craindre que son titre manque désormais de marge pour progresser encore, à l'image de ce qui a pu se produire avec Best Buy dont le cours s'est effondré la semaine dernière après la publication de chiffres décevants pour le mois de décembre.
Selon Jonathan Krinsky de MKM Partners, le marché est très vulnérable et pourrait subir une correction en cas de grosse déception et le S&P pourrait devoir aller chercher un soutien sur sa moyenne mobile à 50 jours, soit 1,7% de moins que sa clôture de vendredi.
L'agenda des indicateurs américains (Nicolas Delame pour le service français)
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