mardi 16 octobre 2012

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La Bourse de Paris termine à plus de 3500 points

A trader holds a phone while checking screen data at the IG Index trading floor in London
Berlin serait prête à ce que le Mécanisme européen de stabilité (MES) accorde directement un prêt à l’Espagne. Crédit Photo : © Finbarr O'Reilly / Reuters/REUTERS

Le CAC 40, qui enregistre une deuxième séance de hausse, s’est adjugé 2,36 % à 3500,94 points. Les marchés espèrent des avancées sur l’Espagne et sur la Grèce lors du sommet européen de jeudi et vendredi.
La Bourse de Paris a retrouvé de belles couleurs. Le CAC 40 a grimpé de 2,36 % parvenant ainsi à se hisser à 3500,94 points, pour la première fois depuis fin septembre, dans un volume d’échanges étoffé d’environ 3,3 milliards d’euros. La veille, il avait déjà grimpé de 0,92 %. A l’approche du sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union européenne (UE) prévu jeudi et vendredi à Bruxelles, les investisseurs reprennent espoir sur la situation de l’Espagne et sur la Grèce.
Les autres grandes places européennes ont d’ailleurs suivi le même chemin. Londres a progressé de 1,21 % Francfort s’est adjugé 1,64 % et Madrid a fait un bond de 3,41 %. A Wall Street, le Dow Jones avançait de 0,85 % en séance, et le Nasdaq de 0,55 %. Le marché américain saluait une pluie de résultats supérieurs aux attentes de plusieurs poids lourds américains, avec notamment Goldman Sachs qui est repassée dans le vert au troisième trimestre.

Éclaircie sur l’Espagne

En zone euro, Berlin serait prête à ce que le Mécanisme européen de stabilité (MES) accorde directement un prêt à l’Espagne et pas seulement à ses banques ont déclaré à Bloomberg, Michael Meister, un des porte-parole du CDU, le parti de la chancelière allemande et Norbert Barthle député de la majorité. Si cette solution devait être adoptée, elle marquerait une inflexion notable dans la position de l’Allemagne. Elle épargnerait en effet à Madrid une demande d’aide formelle auprès de ses partenaires et les contrepartie qui en découleraient certainement. Cette ligne de crédit serait en effet suffisante pour déclencher le nouveau programme de rachat de dette de la BCE et permettre ainsi à l’Espagne de se financer sur le marché.
La pression avait encore grimpé d’un cran sur Madrid dans la matinée. Standard & Poor’s a dégradé les notes de sept banques espagnoles, dont les deux plus importantes Santander et BBVA, après avoir déjà abaissé la semaine dernière de deux crans la note souveraine du Pays. L’avenir de la Grèce au sein de la zone euro semble également s’éclaircir un peu. La chancelière allemande, Angela Merkel, a réaffirmé avec force qu’elle souhaitait que la Grèce demeure dans l’euro et le Premier ministre grec, Antonis Samaras, a assuré que les restructurations exigées par la troïka des créanciers du pays seraient approuvées dans les prochains jours par le Parlement, ce qui ouvrirait la porte au déblocage d’une ligne de crédit de 31,5 milliards d’euros, en suspens depuis juin dernier.

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