mercredi 14 mars 2012

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Les entreprises où il fait bon travailler en 2012

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Par Christine Lagoutte Publié Réactions (17)



En pleine crise économique, sur fond de stress au travail, de moral en berne des chefs d'entreprise et de crainte des salariés pour leur emploi, l'environnement de travail mobilise les entreprises.


Pour la 10ème édition de son palmarès des entreprises où il fait bon travailler, l'institut Great Place to Work a enregistré un nombre record de participants: 146 au total, contre 127 l'an dernier. Mais au final, il n'en a retenu que 46, réparties en deux classements: 12 figurent dans le palmarès des plus de 500 salariés et 34 dans celui des moins de 500 salariés.

Si la stabilité est de mise parmi les plus grandes sociétés, avec seulement trois nouveaux venus -EMC, Ferrero, Cofidis-, le classement des moins de 500 salariés est profondément modifié, avec 17 nouvelles entreprises lauréates, dont un grand nombre dans l'univers du conseil et des systèmes d'informations. Toutefois, les vainqueurs de cette édition 2012 sont les mêmes que l'année précédente: Pepsico, la filiale française du géant américain, conserve sa couronne dans la catégorie des plus de 500 salariés, tout comme Octo, spécialisé dans les services informatiques, pour la catégorie des moins de 500 collaborateurs.

En pleine crise économique, sur fond de stress au travail, de moral en berne des chefs d'entreprises et de crainte des salariés pour leur emploi, ce classement qui existe aussi au niveau européen et mondial et qui se décline dans un certain nombre de pays, tente de faire entendre un autre discours.

Pour Patrick Dumoulin, directeur général de Great Place to Work France, il y a une relation évidente entre «performance économique» et «performance sociale». Quand les affaires marchent bien, que le chiffre d'affaires est en croissance, le turnover a tendance à baisser, tout comme l'absentéisme. C'est ce qu'il vérifie tout au long de ses visites de sites industriels et de sièges sociaux ; lorsqu'il rencontre les dirigeants.

L'industrie bien représentée

Parmi les entreprises lauréates, certaines sont de véritables piliers du palmarès de «Great Place to Work». C'est le cas de Pepsico, depuis huit années consécutives dans le top 10 du classement. Idem pour Microsoft, «seule entreprise à être présente dans le top 10 depuis 2002 et ancien N°1», rappelle Patrick Dumoulin. Au palmarès de la longévité, l'enseigne Leroy Merlin constitue toujours exemple, même si cette année il pointe à la 5ème place des plus de 500 salariés, après avoir été 3ème l'année passée. Pour Patrick Dumoulin, la concurrence s'étoffe année après année et c'est tout à l'honneur de ces entreprises d'accepter d'être challengées par de nouveaux venus.

Cette année, deux éléments retiennent l'attention: le nombre d'entreprises relevant du secteur industriel, et la proportion de sociétés dirigées par des femmes (sept au total). S'il n'y a aucun groupe d'industrie lourde à proprement parlé classé cette année, plusieurs lauréats exploitent des unités de fabrication ou évoluent dans des secteurs proches de l'industrie. C'est le cas de Nexteer Automotive, sous-traitant automobile, de Mars Petcare and Food qui a une usine en France, de Ferrero qui a un site pour la production de Nutella et de Kinder près de Barentin en Seine-Maritime ou de Valrhona dont l'unité de fabrication est à Tain l'Hermitage. Les femmes s'affichent aussi davantage en tête des entreprises où il fait bon travailler, notamment chez Sarenza.com, Oce, Mediaperformances ou Colombus Consulting. Pour autant elles ne figurent pas encore en tête du palmarès et n'ont pas reçu de prix spéciaux. Des idées sur lesquelles les auteurs de Great Place to Work travailleront sans doute pour l'année prochaine…

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