La visión está sostenida en la generación de soluciones inteligentes.
Tandis que les prix des logements anciens en France ont baissé de 1,1% sur un an au troisième trimestre, ils ont grimpé de 0,8% à Paris. Crédit photo: Jean-Christophe MARMARA / Le Figaro.
La résistance des prix parisiens masque une disparité de taille entre arrondissements. De fait, dix arrondissements sur vingt ont vu leurs prix baisser en un an. Le plus fort recul trimestriel a été enregistré dans le Ve (-4,1% sur un an à 10.640 euros), tandis que le VIIe et le IVe ont cédé respectivement 1,4% et 1,3%. A l'inverse, certains arrondissements ont fortement grimpé, à l'instar du XIIIe (+4,1%), VIe (+4%) ou XIe (+2,6%). La palme revient au IIIe arrondissement, qui a enregistré une hausse de 4,9%, à 10.660 euros. De fait, sept arrondissements affichent toujours des prix au-dessus des 10.000 euros le mètre carré, en tête desquels le VIe qui reste le plus cher de la capitale et le seul au-dessus des 13.000 euros. Dernier bastion à moins de 7000 euros, le XIXe arrondissement est le plus abordable de la place parisienne. Le prix de l'ancien y a pourtant grimpé de 2,4% sur un an, à 6770 euros.
«Des facteurs structurels tiennent les prix en Ile-de-France. Le logement reste perçu comme une valeur refuge, les besoins en logements et les difficultés à se loger sont toujours forts dans cette région», expliquent les notaires. A titre de comparaison, les prix des logements anciens en province ont reculé de 1,5% sur un an au troisième trimestre, selon l'indice Notaires-Insee.
A+
En clair, malgré les efforts des banques vis-à-vis des candidats à l'achat immobilier, le marché se heurte à d'autres freins. Outre la crainte de la conjoncture économique, la disparition de certains dispositifs fiscaux - notamment du prêt à taux zéro dans l'ancien - a pesé sur le pouvoir d'achat des ménages. «De nouvelles mesures sont prévues au plan fiscal, mais elles ne pourront pas organiser une situation aussi favorable qu'en 2010-2011», affirment les notaires.
Un avis partagé par nombre de professionnels. Selon Maël Bernier, la porte-parole du courtier Empruntis.com qui a publié son étude annuelle la semaine dernière, «les Français sont très angoissés à l'idée d'un alourdissement de la fiscalité sur l'immobilier, ce qui les freine dans leur intention de se constituer un patrimoine». De son côté, Sébastien de Lafond, le président de MeilleursAgents.com, cherche à rassurer les vendeurs de biens. «Si le marché est difficile, il ne faut pas désespérer. La demande latente reste forte, en témoigne les records de trafic sur les sites d'annonces», indique-t-il dans le dernier baromètre établi par l'agence en ligne.
L'immobilier ancien bat un nouveau record à Paris
Mots clés : Logement ancien, Immobilier, Prix immobiliers, Crédit
Par Isabelle de Foucaud, Service infographie du Figaro Mis à jour | publié Réactions (25)
Par Isabelle de Foucaud, Service infographie du Figaro Mis à jour | publié Réactions (25)
Tandis que les prix des logements anciens en France ont baissé de 1,1% sur un an au troisième trimestre, ils ont grimpé de 0,8% à Paris. Crédit photo: Jean-Christophe MARMARA / Le Figaro.
INFOGRAPHIE - Les prix des logements anciens ont baissé de 1,1% en France sur un an au troisième trimestre. En hausse, Paris fait encore exception, avec un nouveau record à 8440 euros le mètre carré, selon les notaires.
Paris navigue toujours à contre-courant. Tandis que les prix des logements anciens en France ont baissé de 1,1% sur un an au troisième trimestre, ils ont grimpé de 0,8% dans la capitale. Résultat, l'immobilier ancien a atteint un nouveau record trimestriel dans Paris intra-muros, à 8440 euros le mètre carré en moyenne, selon les données publiées jeudi par la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France. Le précédent record, atteint au troisième trimestre 2011, était de 8370 euros le mètre carré. En Ile-de-France, les prix se sont stabilisés depuis un an (-0,2%). «Acquéreurs et vendeurs campent toujours sur leur position et les ajustements que l'on aurait pu attendre sur les prix ne se sont toujours pas produits», constatent les notaires.La résistance des prix parisiens masque une disparité de taille entre arrondissements. De fait, dix arrondissements sur vingt ont vu leurs prix baisser en un an. Le plus fort recul trimestriel a été enregistré dans le Ve (-4,1% sur un an à 10.640 euros), tandis que le VIIe et le IVe ont cédé respectivement 1,4% et 1,3%. A l'inverse, certains arrondissements ont fortement grimpé, à l'instar du XIIIe (+4,1%), VIe (+4%) ou XIe (+2,6%). La palme revient au IIIe arrondissement, qui a enregistré une hausse de 4,9%, à 10.660 euros. De fait, sept arrondissements affichent toujours des prix au-dessus des 10.000 euros le mètre carré, en tête desquels le VIe qui reste le plus cher de la capitale et le seul au-dessus des 13.000 euros. Dernier bastion à moins de 7000 euros, le XIXe arrondissement est le plus abordable de la place parisienne. Le prix de l'ancien y a pourtant grimpé de 2,4% sur un an, à 6770 euros.
«Des facteurs structurels tiennent les prix en Ile-de-France. Le logement reste perçu comme une valeur refuge, les besoins en logements et les difficultés à se loger sont toujours forts dans cette région», expliquent les notaires. A titre de comparaison, les prix des logements anciens en province ont reculé de 1,5% sur un an au troisième trimestre, selon l'indice Notaires-Insee.
A+
Le marché «se fige»
En parallèle, la dynamique des ventes s'est clairement enrayée, à Paris comme en province. Pour l'ensemble de l'Hexagone, le nombre de transactions de logements anciens est estimé à 730.000 sur les douze mois d'octobre 2011 à septembre 2012, soit une chute de 11,8% par rapport à la même période un an plus tôt. En Ile-de-France, 37.700 biens ont été vendus au troisième trimestre, soit 21% de moins qu'au même trimestre en 2011. Même tendance à Paris, où les transactions ont chuté de 19%, à 6930 logements. D'où l'inquiétude des notaires franciliens, qui n'anticipent pas d'amélioration dans les prochains mois. «Le marché immobilier se fige. L'attractivité incontestable des taux d'intérêt ne peut suffire à soutenir la demande et les ventes devraient donc rester plus faibles que dans les deux dernières années, avec un marché sélectif et attentiste.»En clair, malgré les efforts des banques vis-à-vis des candidats à l'achat immobilier, le marché se heurte à d'autres freins. Outre la crainte de la conjoncture économique, la disparition de certains dispositifs fiscaux - notamment du prêt à taux zéro dans l'ancien - a pesé sur le pouvoir d'achat des ménages. «De nouvelles mesures sont prévues au plan fiscal, mais elles ne pourront pas organiser une situation aussi favorable qu'en 2010-2011», affirment les notaires.
Un avis partagé par nombre de professionnels. Selon Maël Bernier, la porte-parole du courtier Empruntis.com qui a publié son étude annuelle la semaine dernière, «les Français sont très angoissés à l'idée d'un alourdissement de la fiscalité sur l'immobilier, ce qui les freine dans leur intention de se constituer un patrimoine». De son côté, Sébastien de Lafond, le président de MeilleursAgents.com, cherche à rassurer les vendeurs de biens. «Si le marché est difficile, il ne faut pas désespérer. La demande latente reste forte, en témoigne les records de trafic sur les sites d'annonces», indique-t-il dans le dernier baromètre établi par l'agence en ligne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire