lundi 23 juillet 2012

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Séance chahutée sur les Bourses européennes

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Au gong final, le CAC 40 de la Bourse de Paris a sauvé de justesse les 3100 points, chutant de 2,89 % à 3101,53 points. Crédit Photo : FREDRIK VON ERICHSEN/AFP


L’Espagne et la Grèce ont fait trembler les Bourses. Le CAC 40 a chuté de 2,89% à 3101,53 points, le Footsie londonien de 2,09 %, le Dax de Francfort de 3,18%. À Athènes, l’Athex s’est effondré de 8,10%.
L’Espagne s’enfonce dans la récession et la crise sociale. Et le spectre d’une sortie de la Grèce de la zone euro ressurgit. Des signaux très négatifs qui ont plongé les marchés financiers du monde entier dans la tourmente. La déprime boursière a balayé successivement les Bourses asiatiques, européennes, puis américaines.
Alors que le Nikkei de Tokyo a abandonné en tout début de journée près de 2%, les marchés européens ont ouvert dans des proportions baissières similaires, avant de creuser leurs pertes au fil de la séance et des mauvaises nouvelles en provenance du Vieux continent. Au gong final, le CAC 40 de la Bourse de Paris a sauvé de justesse les 3100 points, chutant de 2,89 % à 3101,53 points dans des volumes d’échanges assez faibles, de moins de 2,5 milliards d’euros; le Dax de Francfort a lâché 3,18 % à 6419,33 points et le Footsie londonien a trébuché de 2,09 % à 5533,87 points. En Grèce, la séance a été sanglante: l’Athex 20 s’est effondré de 8,10%.
En Espagne, où les taux longs ont atteint des records historiques depuis la création de la zone euro, à plus de 7,5%, l’Ibex 35 a perdu jusqu’à 5,5%, sous les 6000 points. Ce qui n’était pas arrivé depuis plus de dix ans. Mais au finish, l’indice espagnol n’a finalement reculé que de 0,39 % à 6224 points. En début d’après-midi, l’autorité de régulation des marchés espagnols a interdit les ventes à découvert sur toutes les actions afin d’«assurer le maintien de la stabilité financière» pendant au moins trois mois. Même décision en Italie, mais seulement pour les valeurs bancaires. À Milan, l’indice Mib 30 a été victime des craintes de contagion des maux européens. La Bourse a rétrogradé de 2,76 % à la clôture.
Les craintes européennes ont aussi ébranlé Wall Street, où le Dow Jones chutait encore de 1% à la mi-séance, et où le baril de pétrole s’écroulait de plus de 3%, sous 90 dollars.
Sur le front des valeurs, les bancaires ont été massacrées. Elles sont également victimes du scandale du Libor, qui les place au cœur d’une fraude mondiale passibles de lourdes amendes, dommages et intérêts, et de sanctions pénales. Malgré un léger mieux en fin de séance, BNP Paribas a tout de même chuté de 5,47 % à 26,95 euros, Crédit Agricole de 5,48 % à 3,04 euros et Société Générale de 4,58 % à 15,64 euros).

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