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Huit pompiers de Mieres, une petite ville minière du nord de l'Espagne, ont posé nus sous une banderole, casques sur la tête et chaussures aux pieds, devant leur caserne pour protester contre la politique de rigueur du gouvernement. Crédits photo : ELOY ALONSO/REUTERS
«Un pompier ici touche 1500 à 1550 euros en moyenne. Sans compter la prime de Noël, nous avons perdu presque 200 euros depuis les premières coupes de juin 2010», explique Javier Piedra, l'un des 16 pompiers de la brigade de Mieres, âgé de 41 ans, cité par la presse espagnole. De fait, le précédent gouvernement de Jose Luis Zapatero avait déjà réduit le salaire des fonctionnaires de 5%. Alors que des manifestations sont prévues dans la soirée dans tout le pays, à l'appel des syndicats UGT et CCOO, les pompiers ont décidé de se mobiliser de cette manière car «seuls ceux qui sont de repos devraient participer au défilé, les autres ne pouvant abandonner leur poste de travail». Selon Javier Piedra, «il vaut mieux huit pompiers qui montrent leurs fesses qu'une manifestation dans les rues contre les coupes».
De nombreux rassemblements, parfois violents, ont eu lieu dans le pays ces derniers mois. Ainsi, des mineurs du nord du pays, qui étaient en grève depuis mai et qui avaient parcouru plus de 400 kilomètres à pied, sont arrivés à Madrid la semaine dernière pour protester contre la réduction drastique des aides accordées au secteur, dans le cadre du plan d'austérité du gouvernement.
Des pompiers espagnols posent nus contre la rigueur
Mots clés : Austérité, Pompiers, Fonctionnaires, Espagne, Mariano Rajoy
Par Isabelle de Foucaud Mis à jour | publié Réactions (9)
Par Isabelle de Foucaud Mis à jour | publié Réactions (9)
Huit pompiers de Mieres, une petite ville minière du nord de l'Espagne, ont posé nus sous une banderole, casques sur la tête et chaussures aux pieds, devant leur caserne pour protester contre la politique de rigueur du gouvernement. Crédits photo : ELOY ALONSO/REUTERS
Pour protester contre la politique du gouvernement, des pompiers de la ville minière de Mieres ont soutenu à leur manière les manifestations syndicales prévues dans tout le pays ce jeudi.
Leur message est clair: «Tant de coupes nous ont laissés à poil.» Huit pompiers de Mieres, une petite ville minière du nord de l'Espagne, ont posé nus sous une banderole, casques sur la tête et chaussures aux pieds, devant leur caserne pour protester contre la politique de rigueur du gouvernement. Deux jours après avoir obtenu de l'Europe une aide de 30 milliards d'euros pour recapitaliser ses banques, Madrid a dévoilé la semaine dernière une salve de mesures de rigueur d'une ampleur extrême. Son objectif: économiser 65 milliards d'euros en deux ans et demi, soit plus de 8,5% du PIB aujourd'hui, a expliqué le chef du gouvernement, Mariano Rajoy. Parmi les dépenses taillées à la hache, le salaire annuel des fonctionnaires sera amputé de 7%, avec la suppression du 14e mois versé à Noël.«Un pompier ici touche 1500 à 1550 euros en moyenne. Sans compter la prime de Noël, nous avons perdu presque 200 euros depuis les premières coupes de juin 2010», explique Javier Piedra, l'un des 16 pompiers de la brigade de Mieres, âgé de 41 ans, cité par la presse espagnole. De fait, le précédent gouvernement de Jose Luis Zapatero avait déjà réduit le salaire des fonctionnaires de 5%. Alors que des manifestations sont prévues dans la soirée dans tout le pays, à l'appel des syndicats UGT et CCOO, les pompiers ont décidé de se mobiliser de cette manière car «seuls ceux qui sont de repos devraient participer au défilé, les autres ne pouvant abandonner leur poste de travail». Selon Javier Piedra, «il vaut mieux huit pompiers qui montrent leurs fesses qu'une manifestation dans les rues contre les coupes».
De nombreux rassemblements, parfois violents, ont eu lieu dans le pays ces derniers mois. Ainsi, des mineurs du nord du pays, qui étaient en grève depuis mai et qui avaient parcouru plus de 400 kilomètres à pied, sont arrivés à Madrid la semaine dernière pour protester contre la réduction drastique des aides accordées au secteur, dans le cadre du plan d'austérité du gouvernement.
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