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Optimiste, la Bourse de Paris s'attend à un accord aux USA (+0,78%)
La Bourse de Paris ne s'est pas départie mardi de son optimisme (+0,78%), en dépit des va-et-vient de la négociation budgétaire aux Etats-Unis, les investisseurs tablant sur une issue favorable au conflit.
L'indice CAC 40 a gagné 33,06 points à 4.256,02 points, naviguant à ses plus hauts niveaux de l'année, dans un volume d'échanges faible de 2,7 milliards d'euros. La veille, il avait terminé à l'équilibre (+0,07%).
La cote parisienne a passé toute la séance dans le vert, accroissant progressivement ses gains. L'ouverture en légère baisse à Wall Street, sous l'influence de résultats d'entreprises mitigés, n'a pas eu raison de cette tendance positive.
"Le marché est plutôt bien orienté et les investisseurs anticipent un accord entre républicains et démocrates pour mettre fin à la situation actuelle du +shutdown+ (paralysie partielle de l'Etat américain, ndlr) et permettre un relèvement du plafond de la dette", a expliqué à l'AFP Jeremy Gaudichon, gérant de fonds chez KBL Richelieu.
Le marché estime que "plus on se rapproche" de la date fatidique du 17 octobre, à partir de laquelle les États-Unis s'exposeront au risque d'un défaut de paiement, "plus on se rapproche d'un accord", ajoute-t-il.
La Maison Blanche a rejeté en fin de séance le nouveau plan des républicains de la Chambre des représentants pour relever le plafond de la dette des Etats-Unis, l'assimilant à une demande de "rançon".
A deux jours de l'échéance d'un possible défaut de paiement, la présidence américaine a dit préférer un plan élaboré depuis deux jours par les chefs de file démocrate et républicain du Sénat.
Au Sénat, le chef de file démocrate Harry Reid a répété que "des négociations productives se déroulent avec le dirigeant républicain (Mitch McConnell). Je suis confiant dans le fait que nous allons parvenir à un accord complet cette semaine, à temps pour éviter un défaut de paiement".
Parmi les valeurs cotées à la Bourse de Paris, ArcelorMittal a gagné 4,39% à 11,78 euros. "De plus en plus d'investisseurs recherchent des valeurs qui ont sous-performé et qui sont susceptibles de profiter d'une reprise en Europe", indique M. Gaudichon. "C'est dans ce cadre que certains analystes ont poussé ArcelorMittal".
Très en forme, le fabricant d'acier inox Aperam a pris 8,61% à 13,12 euros, après avoir été réintégré à la liste des petites et moyennes capitalisations dites "premium" des analystes de Société Générale.
Casino a progressé de 3,49% à 82,47 euros, porté à la fois par le redressement de ses ventes au troisième trimestre et un relèvement de recommandation à "acheter" par Citigroup.
Nexans, à l'inverse, a décroché de 14,96% à 36,1 euros, pénalisé par l'annonce d'une perte à venir au second semestre, la suppression de 468 postes de travail et le lancement d'une augmentation de capital de 284 millions d'euros.
L'indice CAC 40 a gagné 33,06 points à 4.256,02 points, naviguant à ses plus hauts niveaux de l'année, dans un volume d'échanges faible de 2,7 milliards d'euros. La veille, il avait terminé à l'équilibre (+0,07%).
La cote parisienne a passé toute la séance dans le vert, accroissant progressivement ses gains. L'ouverture en légère baisse à Wall Street, sous l'influence de résultats d'entreprises mitigés, n'a pas eu raison de cette tendance positive.
"Le marché est plutôt bien orienté et les investisseurs anticipent un accord entre républicains et démocrates pour mettre fin à la situation actuelle du +shutdown+ (paralysie partielle de l'Etat américain, ndlr) et permettre un relèvement du plafond de la dette", a expliqué à l'AFP Jeremy Gaudichon, gérant de fonds chez KBL Richelieu.
Le marché estime que "plus on se rapproche" de la date fatidique du 17 octobre, à partir de laquelle les États-Unis s'exposeront au risque d'un défaut de paiement, "plus on se rapproche d'un accord", ajoute-t-il.
La Maison Blanche a rejeté en fin de séance le nouveau plan des républicains de la Chambre des représentants pour relever le plafond de la dette des Etats-Unis, l'assimilant à une demande de "rançon".
A deux jours de l'échéance d'un possible défaut de paiement, la présidence américaine a dit préférer un plan élaboré depuis deux jours par les chefs de file démocrate et républicain du Sénat.
Au Sénat, le chef de file démocrate Harry Reid a répété que "des négociations productives se déroulent avec le dirigeant républicain (Mitch McConnell). Je suis confiant dans le fait que nous allons parvenir à un accord complet cette semaine, à temps pour éviter un défaut de paiement".
Parmi les valeurs cotées à la Bourse de Paris, ArcelorMittal a gagné 4,39% à 11,78 euros. "De plus en plus d'investisseurs recherchent des valeurs qui ont sous-performé et qui sont susceptibles de profiter d'une reprise en Europe", indique M. Gaudichon. "C'est dans ce cadre que certains analystes ont poussé ArcelorMittal".
Très en forme, le fabricant d'acier inox Aperam a pris 8,61% à 13,12 euros, après avoir été réintégré à la liste des petites et moyennes capitalisations dites "premium" des analystes de Société Générale.
Casino a progressé de 3,49% à 82,47 euros, porté à la fois par le redressement de ses ventes au troisième trimestre et un relèvement de recommandation à "acheter" par Citigroup.
Nexans, à l'inverse, a décroché de 14,96% à 36,1 euros, pénalisé par l'annonce d'une perte à venir au second semestre, la suppression de 468 postes de travail et le lancement d'une augmentation de capital de 284 millions d'euros.
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