lundi 19 août 2013

Mercados Cac 40


Après son bel été, la Bourse de Paris marque une pause

A trader holds a phone while checking screen data at the IG Index trading floor in London
La semaine dernière Wall Street a enregistré sa plus forte baisse hebdomadaire depuis de le début de l’année.Crédit Photo : © Finbarr O'Reilly / Reuters/REUTERS
Après avoir atteint un nouveau sommet annuel vendredi et enchaîné une huitième semaine de hausse d’affilée, le CAC 40 a subi quelques prises de bénéfice ce lundi.
Les investisseurs reprennent leur souffle à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a reculé de 0,97 % lundi pour finir la séance à 4.083,98 points. Auparavant il avait enchaîné huit semaine de hausse d’affilée et avait ainsi terminé vendredi à plus de 4123 points, un sommet inconnu depuis début 2011.
Les volumes restent toutefois très minces. Moins de 2 milliards d’euros ont changé de mains sur les grandes valeurs de la cote parisienne lundi.
Les autres grandes places européennes ont également terminé en petite baisse après avoir navigué autour de l’équilibre pendant pratiquement toute la séance. Londres a cédé 0,53 % et Francfort a 0,31 %. Du côté des indices paneuropéens, l’Euro Stoxx 50 a terminé en baisse de 1,09 %.
Wall Street était également sur la défensive. En séance, le Dow Jones reculait de 0,19 %, tandis que le Nasdaq grignotait 0,05 %. La semaine dernière, Wall Street a vécu sa plus forte baisse hebdomadaire depuis de le début de l’année: le Dow Jones a reculé de 2,23 % et le Nasdaq de 1,57 %. La désaffection actuelle pour les marchés américains s’explique à la fois par les résultats en demi-teinte publiés ces derniers temps par des poids lourds comme Wal-Mart ou Cisco ou la chaîne de grands magasins Saks et par les interrogations de plus en plus vive sur le maintient de politique ultragénéreuse de la banque centrale américaine. Les responsables de la Fed laissent entendre depuis plusieurs semaines qu’ils pourraient commencer à réduire les injections massives de liquidités dès le mois de septembre si la vigueur de la reprise économique américaine se confirmait.

Les valeurs bancaires à la peine

Cette perspective s’est traduite ces derniers jours par un vif regain de tensions sur le marché des taux des deux cotés des l’Atlantique. A Paris, les valeurs bancaires très sensibles à l’orientation des politiques monétaires et au soubresauts du marché de la dette publique subissaient de sévères prises de bénéfices. BNP Paribas a ainsi terminé en baisse de 2,23 % à 49,78 euros, Crédit Agricole a cédé 2,71 % à 8,15 euros et Société générale 2,58 % pour finir la séance à 34,99 euros. Les valeurs cycliques étaient également à la peine: ArcelorMittal a perdu 3,90 % à 10,17 euros, Renault 1,88 % à 60,92 euros, Vinci 1,32 % à 41,15 euros et Saint Gobain1,77 % à 35,80 euros.

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