Wall Street finit en baisse face à l'impasse budgétaire
Le Dow a perdu 0,84%, le S&P 500 0,60%, le Nasdaq 0,27%
Les chances d'un accord de dernière minute paraissent minces
Mais de nombreux intervenants pensent que le pire sera évité
Sur le mois, le Dow a pris 2,2%, le S&P 3% et le Nasdaq 5,1%
Sur le trimestre, le Dow a gagné 1,5%, le S&P 4,7% et le Nasdaq 10,8%
NEW YORK, 30 septembre (Reuters) - La Bourse de New York a fini en baisse de 0,84% lundi, les chances qu'un accord de dernière minute soit conclu pour sortir de l'impasse budgétaire à Washington paraissant minces.
Faute d'un accord d'ici minuit entre démocrates et républicains, les services fédéraux américains pourraient fermer mardi et des centaines de milliers de fonctionnaires se trouver au chômage technique, avec ses conséquences potentielles sur la reprise fragile de la croissance.
L'indice Dow Jones des 30 industrielles a perdu 128,57 points, soit 0,84%, à 15.129,67. Le S&P-500, plus large, a reculé de 10,20 points, soit 0,60%, à 1.681,55.
Le Nasdaq Composite a cédé de son côté de 10,115 points (-0,27%) à 3.771,479 points.
Mais sur l'ensemble du mois de septembre, le Dow Jones a gagné 2,2%, le S&P 3% et le Nasdaq 5,1%. De même, sur le troisième trimestre, les trois indices ont progressé de, respectivement, 1,5%, 4,7% et 10,8%.
Signe de la nervosité ambiante, l'indice de volatilité CBOE a gagné 7,57% lundi. Il a pris 18,2% en trois séances.
Toutefois, le S&P a nettement réduit ses pertes en cours de séance, ayant rebondi sur sa moyenne mobile à 50 jours (1.680,18 points) qui constitue un seuil de soutien clé pour l'indice.
De nombreux intervenants estiment malgré tout que le pire sera évité. Wall Street a bien résisté par le passé à condition que les fermetures administratives ne soient que temporaires.
"Franchement, je pense qu'un compromis sera trouvé d'une façon ou d'une autre à Washington. Je ne crois pas qu'il y aura de fermeture prolongée (des services fédéraux)", dit Stephen Massocca de Wedbush Equity Management LLC à San Francisco. "Tout le monde tend à durcir ses positions juste avant un accord."
La Chambre des Représentants, à majorité républicaine, a adopté dimanche une proposition qui permet à l'Etat de se financer, sous réserve du report d'un an de la grande réforme du système de santé de Barack Obama, dont une partie importante doit théoriquement entrer en vigueur mardi 1er octobre.
Mais le Sénat, dominé par les Démocrates, a rejeté lundi dans l'après-midi, par 54 voix contre 46, la proposition des Représentants et renvoyé le texte originel devant la Chambre.
En cas de blocage, quelques 800.000 employés fédéraux se retrouveraient en chômage technique et le département du Travail devrait reporter la publication, prévue vendredi, de son rapport très attendu sur le marché de l'emploi du mois de septembre.
Cette inquiétude a notamment pesé sur les secteurs de l'énergie et de la défense, ainsi que les valeurs financières.
L'indice du secteur de l'énergie a perdu 0,83%, dans le sillage des cours du brut, affecté par la crainte qu'une telle paralysie du gouvernement n'affecte la demande de pétrole.
Le secteur de la défense a également cédé du terrain car la fermeture des services de l'Etat aurait certainement un impact négatif sur les signatures de nouveaux contrats. Raytheon a perdu 1,43% et Alliant Techsystems 0,68%.
De son côté, l'éditeur de logiciels Active Network a bondi de 25,53% après avoir annoncé son rachat pour 1,05 milliard de dollars par la société de capital-investissement Vista Equity Partners, au prix de 14,50 dollars par action, soit une prime de 27,2% par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le plan macroéconomique, l'activité économique a progressé plus que prévu dans le MidWest américain en septembre, selon l'enquête mensuelle réalisée auprès des directeurs d'achats par l'antenne de Chicago de l'ISM (Institute for Supply Management) et publiée en début de séance. (Chuck Mikolajczak, Juliette Rouillon pour le service français)
Faute d'un accord d'ici minuit entre démocrates et républicains, les services fédéraux américains pourraient fermer mardi et des centaines de milliers de fonctionnaires se trouver au chômage technique, avec ses conséquences potentielles sur la reprise fragile de la croissance.
L'indice Dow Jones des 30 industrielles a perdu 128,57 points, soit 0,84%, à 15.129,67. Le S&P-500, plus large, a reculé de 10,20 points, soit 0,60%, à 1.681,55.
Le Nasdaq Composite a cédé de son côté de 10,115 points (-0,27%) à 3.771,479 points.
Mais sur l'ensemble du mois de septembre, le Dow Jones a gagné 2,2%, le S&P 3% et le Nasdaq 5,1%. De même, sur le troisième trimestre, les trois indices ont progressé de, respectivement, 1,5%, 4,7% et 10,8%.
Signe de la nervosité ambiante, l'indice de volatilité CBOE a gagné 7,57% lundi. Il a pris 18,2% en trois séances.
Toutefois, le S&P a nettement réduit ses pertes en cours de séance, ayant rebondi sur sa moyenne mobile à 50 jours (1.680,18 points) qui constitue un seuil de soutien clé pour l'indice.
De nombreux intervenants estiment malgré tout que le pire sera évité. Wall Street a bien résisté par le passé à condition que les fermetures administratives ne soient que temporaires.
"Franchement, je pense qu'un compromis sera trouvé d'une façon ou d'une autre à Washington. Je ne crois pas qu'il y aura de fermeture prolongée (des services fédéraux)", dit Stephen Massocca de Wedbush Equity Management LLC à San Francisco. "Tout le monde tend à durcir ses positions juste avant un accord."
La Chambre des Représentants, à majorité républicaine, a adopté dimanche une proposition qui permet à l'Etat de se financer, sous réserve du report d'un an de la grande réforme du système de santé de Barack Obama, dont une partie importante doit théoriquement entrer en vigueur mardi 1er octobre.
Mais le Sénat, dominé par les Démocrates, a rejeté lundi dans l'après-midi, par 54 voix contre 46, la proposition des Représentants et renvoyé le texte originel devant la Chambre.
En cas de blocage, quelques 800.000 employés fédéraux se retrouveraient en chômage technique et le département du Travail devrait reporter la publication, prévue vendredi, de son rapport très attendu sur le marché de l'emploi du mois de septembre.
Cette inquiétude a notamment pesé sur les secteurs de l'énergie et de la défense, ainsi que les valeurs financières.
L'indice du secteur de l'énergie a perdu 0,83%, dans le sillage des cours du brut, affecté par la crainte qu'une telle paralysie du gouvernement n'affecte la demande de pétrole.
Le secteur de la défense a également cédé du terrain car la fermeture des services de l'Etat aurait certainement un impact négatif sur les signatures de nouveaux contrats. Raytheon a perdu 1,43% et Alliant Techsystems 0,68%.
De son côté, l'éditeur de logiciels Active Network a bondi de 25,53% après avoir annoncé son rachat pour 1,05 milliard de dollars par la société de capital-investissement Vista Equity Partners, au prix de 14,50 dollars par action, soit une prime de 27,2% par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le plan macroéconomique, l'activité économique a progressé plus que prévu dans le MidWest américain en septembre, selon l'enquête mensuelle réalisée auprès des directeurs d'achats par l'antenne de Chicago de l'ISM (Institute for Supply Management) et publiée en début de séance. (Chuck Mikolajczak, Juliette Rouillon pour le service français)