lundi 13 mai 2013




La Banque de France prévoit une légère croissance au deuxième trimestre


La Banque de France a constaté au premier trimestre un «frémissement» de la demande
La Banque de France a constaté au premier trimestre un «frémissement» de la demande Crédits photo : SEBASTIEN BOZON/AFP
Comme l'Insee deux mois plus tôt, la Banque de France vise une progression de 0,1% de l'économie française au deuxième trimestre.
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Comme l'Insee deux mois plus tôt, la Banque de France (BdF) prévoit une légère croissance de 0,1% de l'économie française au deuxième trimestre 2013. Ce pronostic de la BdF, à l'occasion de son enquête de conjoncture dans l'industrie et les services à fin avril, intervient alors que l'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) doit publier mercredi sa deuxième estimation de l'activité au premier trimestre 2013 (en première estimation, l'Insee tablait sur une croissance zéro). De son côté, la Commission européenne prévoit une année de récession en France avec un recul de 0,1% de son PIB sur l'ensemble de 2013. Le gouvernement a, lui, maintenu sa prévision à +0,1% après l'avoir fortement revue à la baisse début avril.

Hausse de l'indicateur du climat des affaires

Dans l'industrie, le secteur affiche une très légère hausse en avril (84) par rapport à mars (83) mais les chefs d'entreprises prévoient que l'activité baisse légèrement en mai. Selon la BdF, en avril, les carnets de commandes sont restés «insuffisamment garnis en dépit d'un frémissement de la demande». Mais même si les prix des produits finis continuent de s'effriter, le taux d'utilisation des capacités de production augmente et l'érosion des trésoreries s'interrompt.
L'indice de l'activité dans les services est, quant à lui, resté stable en avril par rapport à mars, à 88. Dans ce secteur, «une quasi-stabilité de l'activité est prévue en mai», a précisé la Banque de France. Selon elle, le rebond du travail temporaire est «compensé par le recul de l'hébergement-restauration et des autres activités de service qui pâtissent des conditions météorologiques». Dans ce secteur, signale la BdF, les effectifs se replient légèrement et le recul des prix se poursuit. De plus, précise-t-elle, les trésoreries se desserrent.

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