lundi 27 août 2012

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Le rapport décisif sur la Grèce repoussé à début octobre

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Par Solenn Paulic Mis à jour | publié Réactions (14)

Les experts de la BCE, du FMI et de l'Union européenne prendront plusieurs semaines pour évaluer les progrès accomplis par Athènes qui détermineront le versement de la prochaine aide financière.

A Bruxelles
Le rapport de la Troïka (BCE, FMI, Union européenne) chargé de dire si la Grèce pourra bénéficier en octobre d'une nouvelle tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros pourrait être prêt «entre la fin septembre et début octobre» a indiqué lundi à Bruxelles Simon O'Connor, le porte-parole du commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn. Mais, selon un autre source européenne il faudra «plutôt miser sur début octobre». Ce lundi matin, plusieurs médias allemands ont fait état du report pour le début octobre de ce rapport qui doit évaluer l'état d'avancement des réformes mises en oeuvre par Athènes et servira de base à la décision des ministres de l'Economie et des finances de la zone euro d'accorder ou non cette nouvelle aide. Une réunion de l'eurogroupe est précisément prévue le 8 octobre prochain à Luxembourg et «l'on vise cette réunion», a repris cette source, même s' il ne s'agit pas «d'une date-butoir, juste d'une échéance naturelle», poursuit le porte-parole de M. Rehn. Le même flou entoure également la date d'arrivée des experts de la Commission, du FMI et de la Banque centrale européenne à Athènes. La mission - la troisième depuis juillet - débutera début septembre comme prévu, a rappelé Simon O'Connor, «mais on ne sait pas si ce sera le 7, le 8 ou le 9». Une seule certitude: elle «durera plusieurs semaines» et tout «dépendra sur place des progrès réalisés par le gouvernement grec».

Besoins réévalués

Sur le fond, les experts de la Troïka devront notamment étudier la nouvelle batterie de mesures d'économie de 11,5 milliards d'euros demandée au gouvernement grec. La Troïka dira en l'occurrence si ces efforts sont suffisants ou s'ils doivent éventuellement être revus à la hausse comme le suggérait il y a quelques jours Der Spiegel évoquant des besoins réévalués à 14 milliards d'euros. Même chose pour le «délai de grâce» demandé par Athènes à ses créanciers et le retour du pays à l'équilibre budgétaire pour 2016 au lieu de 2014, qui sera également scruté par les créanciers. «On est en train de regarder tout cela», dit une source, et l'on verra avec le gouvernement «où il en est précisément dans ses projections de déficits». Car les élections ont fait prendre du retard au pays et la mission consistera également à voir «quels aspects du programme peuvent être adaptés».

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