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Les bureaux de Standard & Poor's à New York. Crédits photo : BRENDAN MCDERMID/REUTERS
«Dans beaucoup de cas, les nouvelles factures des services de notation de Standard & Poor's sont en considérable augmentation par rapport aux années précédentes», incrimine cette lettre de l'association Allemande des instituts de crédit. Or les banques allemandes concernées n'ont pas pu constater que ces hausses de prix étaient le résultat de services de meilleure qualité.»
L'association, qui rassemble les fédérations des banques publiques, privées, mutualistes et caisses d'épargne, veut plus de transparence sur les prix. Elles ont également prévenu de leurs griefs le superviseur européen du secteur bancaire, chargé également des agences de notation. «Ces critiques ne visent pas que Standard & Poor's mais aussi les autres grandes agences de notation financière (Moody's et Fitch Ratings, ndlr) qui sont en situation d'oligopole», explique une source bancaire citée par l'AFP.
Les grandes agences de notation, au nombre de trois (Standard & Poor's la plus grande, suivie de Moody's et de Fitch Ratings), sont en effet incontournables dans le monde de la finance. Elles ont pour mission de noter les entreprises et les États qui veulent emprunter sur les marchés suivant une échelle de notes dont la plus haute barre est le fameux «AAA».
Ce sont les émetteurs de dette qui payent leur propre notation. Le trio des agences détient 80% du marché mondial et leurs profits sont juteux. En 2011, Standard & Poor's a réalisé une marge brute de 40,7% pour un chiffre d'affaires de 1,18 milliard de dollars, Moody's de 39% et Fitch de 31%.
Les agences de notation accusées d'être trop chères
Mots clés : Agences de notation, Zone euro, Allemagne
Par Guillaume Guichard Mis à jour | publié Réagir
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Les bureaux de Standard & Poor's à New York. Crédits photo : BRENDAN MCDERMID/REUTERS
La fédération du secteur bancaire allemand s'est plainte de la hausse trop forte des tarifs de celles qui les notent. Elle souligne leur situation d'oligopole.
Les agences de notation exagèrent sur leurs tarifs, se plaignent les banques allemandes. La fédération du secteur bancaire a envoyé une missive à la plus grande agence, Standard & Poor's, pour lui faire connaître sa mauvaise humeur, révèle l'AFP. Cette plainte survient quelques mois après celle de grandes entreprises d'outre-Rhin comme Lufthansa, Volskwagen et Siemens.«Dans beaucoup de cas, les nouvelles factures des services de notation de Standard & Poor's sont en considérable augmentation par rapport aux années précédentes», incrimine cette lettre de l'association Allemande des instituts de crédit. Or les banques allemandes concernées n'ont pas pu constater que ces hausses de prix étaient le résultat de services de meilleure qualité.»
L'association, qui rassemble les fédérations des banques publiques, privées, mutualistes et caisses d'épargne, veut plus de transparence sur les prix. Elles ont également prévenu de leurs griefs le superviseur européen du secteur bancaire, chargé également des agences de notation. «Ces critiques ne visent pas que Standard & Poor's mais aussi les autres grandes agences de notation financière (Moody's et Fitch Ratings, ndlr) qui sont en situation d'oligopole», explique une source bancaire citée par l'AFP.
Les grandes agences de notation, au nombre de trois (Standard & Poor's la plus grande, suivie de Moody's et de Fitch Ratings), sont en effet incontournables dans le monde de la finance. Elles ont pour mission de noter les entreprises et les États qui veulent emprunter sur les marchés suivant une échelle de notes dont la plus haute barre est le fameux «AAA».
Ce sont les émetteurs de dette qui payent leur propre notation. Le trio des agences détient 80% du marché mondial et leurs profits sont juteux. En 2011, Standard & Poor's a réalisé une marge brute de 40,7% pour un chiffre d'affaires de 1,18 milliard de dollars, Moody's de 39% et Fitch de 31%.
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