mardi 28 août 2012

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La Bourse de Paris fait grise mine

Traders work at their desks at Frankfurt's stock exchange
Les opérateurs suivent avec attention la crise de la dette grecque. Crédit Photo : © Pawel Kopczynski / Reuters/REUTERS


Le CAC 40 recule de 0,51 % en milieu de séance. La Grèce entame aujourd’hui son marathon diplomatique avec une visite du président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.
L’ambiance est de nouveau morose à la Bourse de Paris. Le CAC 40 baisse de 0,51 % en milieu de séance à 3494,93 points. Hier, le marché parisien a terminé en hausse, emportant le CAC 40 au-dessus des 3500 points. Mais le recul enregistrée par Wall Street devrait inciter les opérateurs à se montrer plus prudents. La même tendance baissière se retrouve d’ailleurs ce matin sur les marchés asiatiques. La Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 0,27 % à 9131,74 points.
Les mauvaises nouvelles s’accumulent. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a évoqué ce matin un nouvel abaissement de la prévision de croissance pour 2013, assurant que le gouvernement «s’adaptera en fonction de la situation».
Les investisseurs restent focalisés sur la crise de la dette en zone euro alors que la Grèce, au cœur des préoccupations, tente de convaincre ses partenaires de lui donner «un peu d’air», selon les propos tenus aujourd’hui dans le quotidien allemand Bild par le premier ministre Antonis Samaras. «Que les choses soient claires: nous ne demandons pas d’argent supplémentaire, nous nous tenons à nos engagements et à remplir nos objectifs», a-t-il ajouté alors que l’Allemagne refuse pour l’instant toute renégociation du plan d’aide avant la publication en septembre d’un rapport de la troïka sur l’avancement des réformes.

La sortie de la Grèce serait «une catastrophe»

Antonis Samaras doit rencontrer aujourd’hui le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker avant de se rendre vendredi à Berlin pour s’entretenir avec la chancelière Angela Merkel puis de rejoindre Paris samedi pour un rendez-vous avec le président français François Hollande. Alors que plusieurs dirigeants, dont Jean-Claude Juncker, ont estimé récemment qu’une sortie de la Grèce de la zone euro serait «gérable», le premier ministre grec évoque lui un scénario «catastrophe», marqué par «au moins cinq années de récession supplémentaires» pour son pays, une hausse du chômage «de plus de 40 %» et une baisse du niveau de vie des Grecs «d’au moins 70 %». «Quelle société, quelle démocratie peut survivre à cela?», se demande-t-il.
En attendant, Italie et Espagne profitent du fait que l’attention des marchés soit entièrement focalisée sur la Grèce. Madrid a emprunté hier 4,515 milliards d’euros à 12 et 18 mois, profitant de taux d’intérêt en forte baisse. Son taux d’emprunt à 10 ans reculait à 6,211 %. Même chose pour Rome où le taux à 10 ans se repliait à 5,659 %.

La Fed dans le viseur

L’actualité outre-Atlantique sera également très surveillée. A 20 heures ce soir aura lieu la publication des minutes de la dernière réunion du Comité politique monétaire de la Fed. Même si les opérateurs n’attendent pas d’annonces fracassantes, ils espèrent trouver de nouveaux éléments permettant de conforter l’hypothèse d’une prochaine intervention de la Réserve Fédérale pour soutenir l’économie américaine.
Le principal indicateur du jour sera d’ailleurs américain. Il s’agira des ventes de logements existants, publié dans l’après-midi. Le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers sera aussi dévoilé. En attendant sa publication, le pétrole s’affiche en légère baisse ce matin: le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre recule de 0,36 %, à 96,68 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance cède 0,78 %, à 114 dollars. De son coté, l’euro restait quasi stable face au billet vert. Il valait 1,2475 dollar en fin de matinée, contre 1,2470 dollar mardi soir.

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