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François Hollande et Barack Obama se sont entretenus par téléphone. Crédits photo : © Larry Downing / Reuters/REUTERS
Selon la présidence française, François Hollande «a insisté sur la volonté de la France de mettre en oeuvre, avec ses partenaires de l'Union européenne, les décisions prises par le Conseil européen des 28 et 29 juin derniers. Les dispositifs et instruments prévus à cette occasion doivent pouvoir être utilisés dans les meilleurs délais», poursuit le communiqué.
Preuve de l'inquiétude des États-Unis, le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner avait également eu une conversation téléphonique au sujet de la situation dans la zone euro avec le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, en début de semaine. Les deux hommes avaient discuté des efforts menés actuellement par l'Europe pour assurer la stabilité financière et encourager la reprise de la zone euro.
En ligne de mire: la zone euro. La directrice du FMI a évoqué ses «doutes» sur la capacité des dirigeants européens à mettre en oeuvre les décisions auxquelles ils se sont engagés. Concernant la Grèce, Christine Lagarde a réaffirmé son intention de ne «jamais» quitter la table des négociations. Les experts de la troïka (dont fait partie le FMI aux côtés de la BCE et de l'UE), en visite à Athènes depuis la semaine dernière, pressent le gouvernement grec de coalition, dirigé par le Premier ministre Antonis Samaras, de procéder à de nouvelles mesures de rigueur de 11,5 milliards d'euros pour 2013 et 2014 pour rattraper les retards. Le versement de la tranche du prêt prévu en juillet n'a justement pas été faite et le pays se trouve à court d'argent. Le FMI promet d'être encore «exigeant» avec les autorités grecques concernant les réformes attendues en échange de son sauvetage financier.
S'exprimant sur le scandale du Libor, la directrice du FMI a dit souhaiter que cette affaire stimule la mise en place d'une meilleure régulation mondiale du secteur financier. «Plus de trois ans après les efforts massifs pour réformer la régulation financière, cette réforme n'est pas achevée, loin s'en faut. Il y a beaucoup à faire», a-t-elle affirmé.
Obama et Hollande prônent la stabilité en zone euro
François Hollande et Barack Obama se sont entretenus par téléphone. Crédits photo : © Larry Downing / Reuters/REUTERS
Le président américain et son homologue français se sont entretenus sur le sort de l'Europe à l'occasion d'une conversation téléphonique. Un peu plus tôt, le FMI faisait part de son inquiétude sur l'évolution de la crise.
Croissance et stabilité pour la zone euro. C'est le souhait commun exprimé ce mercredi par les présidents français, François Hollande, et américain, Barack Obama. Les deux dirigeants «ont eu un échange approfondi sur la situation économique internationale et ont exprimé leur intérêt commun à la croissance en Europe et à la stabilité de la zone euro, nécessaires à la reprise de l'activité économique mondiale», affirme l'Elysée dans un communiqué.Selon la présidence française, François Hollande «a insisté sur la volonté de la France de mettre en oeuvre, avec ses partenaires de l'Union européenne, les décisions prises par le Conseil européen des 28 et 29 juin derniers. Les dispositifs et instruments prévus à cette occasion doivent pouvoir être utilisés dans les meilleurs délais», poursuit le communiqué.
Preuve de l'inquiétude des États-Unis, le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner avait également eu une conversation téléphonique au sujet de la situation dans la zone euro avec le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, en début de semaine. Les deux hommes avaient discuté des efforts menés actuellement par l'Europe pour assurer la stabilité financière et encourager la reprise de la zone euro.
Le FMI s'inquiète
Plus tôt dans la soirée, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, faisait part de son inquiétude quant à l'état de santé de l'économie mondiale. Lors d'une conférence de presse à Washington, cette dernière a dit observer «clairement en ce moment une perte de confiance qui est alimentée par une combinaison de mauvais indicateurs économiques et par la réaction des investisseurs à cette situation».En ligne de mire: la zone euro. La directrice du FMI a évoqué ses «doutes» sur la capacité des dirigeants européens à mettre en oeuvre les décisions auxquelles ils se sont engagés. Concernant la Grèce, Christine Lagarde a réaffirmé son intention de ne «jamais» quitter la table des négociations. Les experts de la troïka (dont fait partie le FMI aux côtés de la BCE et de l'UE), en visite à Athènes depuis la semaine dernière, pressent le gouvernement grec de coalition, dirigé par le Premier ministre Antonis Samaras, de procéder à de nouvelles mesures de rigueur de 11,5 milliards d'euros pour 2013 et 2014 pour rattraper les retards. Le versement de la tranche du prêt prévu en juillet n'a justement pas été faite et le pays se trouve à court d'argent. Le FMI promet d'être encore «exigeant» avec les autorités grecques concernant les réformes attendues en échange de son sauvetage financier.
Interrogations sur l'«avenir économique» des États-Unis
Mais l'inquiétude de Christine Lagarde portait également sur les risques qui pèsent sur les États-Unis, menacés par une impasse budgétaire si un accord avec le Congrès n'est pas trouvé d'ici à la fin de l'année. «Il y a d'importantes questions concernant l'avenir économique des États-Unis», a-t-elle lancé. «Des mesures solides doivent être discutées et approuvées, et ce n'est pas encore le cas». La directrice tenait ces propos alors même que la Réserve fédérale américaine (Fed) dévoilait ce mercredi sa stratégie de soutien à l'économie américaine.S'exprimant sur le scandale du Libor, la directrice du FMI a dit souhaiter que cette affaire stimule la mise en place d'une meilleure régulation mondiale du secteur financier. «Plus de trois ans après les efforts massifs pour réformer la régulation financière, cette réforme n'est pas achevée, loin s'en faut. Il y a beaucoup à faire», a-t-elle affirmé.
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