lundi 10 décembre 2012

La visión está sostenida en la generación de soluciones inteligentes.

Le CAC 40 s’installe au dessus des 3600 points

Traders are pictured at their desk under the DAX board at the Frankfurt stock exchange
La démission du premier ministre italien Mario Monti ranime les craintes des opérateurs. Crédit Photo : STAFF/REUTERS
Après avoir longuement hésité, le CAC 40 a avancé de 0,18 %. Une bonne nouvelle en provenance de Chine a compensé les inquiétudes sur l’Italie.
Valse-hésitation à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a changé de cap à plusieurs reprises pour finalement se ressaisir peu avant la clôture. L’indice parisien a finalement avancé de 0,18 %, à 3612,10 points, à un nouveau sommet annuel.
Même ambiance sur les autres grandes places européennes. Après avoir évolué en dents de scie pendant toute la séance, Londres et Francfort ont également terminé dans le vert. Le Footsie a ainsi grignoté 0,12 %, et le Dax 0,17 %.
Milan en revanche a chuté de 2,20 % et Madrid, de 0,73 %. Wall Street était toute aussi hésitante. Après avoir ouvert en légère baisse, le Dow Jones grignotait 0,21 % et le Nasdaq 0,56 %.
En zone euro, l’Italie cristallise de nouveau les inquiétudes. L’annonce de la prochaine démission du président du Conseil italien, Mario Monti a réveillé les doutes sur la troisième économie de la zone euro. Les taux à 10 ans de l’Italie se sont d’ailleurs fortement tendus sur le marché secondaire, grimpant à près de 4,8 % contre environ 4,5 % en fin de semaine dernière. L’instabilité de la situation politique en Italie faisait également ressurgir les craintes sur l’Espagne, rappelant que l’hypothèse d’un sauvetage global du pays pour assainir son économie en récession est encore loin d’être totalement écartée.

Vif redressement de l’industrie chinoise

Les marchés ont toutefois été réconfortés par le vif redressement de la croissance industrielle en Chine. Après plusieurs trimestres de ralentissement, la production des usines chinoises a augmenté de plus de 10 % en novembre. L’opération de rachat de la dette grecque, qui semble s’orienter vers un franc succès, a également apporté du baume au cœur des investisseurs.

Les banques à la peine

À Paris toutefois, comme à chaque épisode de la crise en zone euro, les valeurs bancaires ont accusé le coup. Société générale a ainsi perdu 1,57 %, BNP Paribas 1,90 % et Crédit agricole 2,59 %. Un bon nombre de valeurs cycliques profitaient en revanche de l’embellie chinoise, à l’image des constructeurs automobiles Renault (+ 1,39 %) et Peugeot (+4,64 %) de Bouygues (+1,68 %) ou encore de Lafarge (+ 0,83 %). STMicroelectronics a fait un bond de 4,40 % après avoir annoncé sa sortie de ST Ericsson sa coentreprise dans les puces pour téléphones portables avec le suédois Ericsson qui n’a jamais été rentable. Face au regain de tensions dans la zone euro, les valeurs défensives parvenaient également à tirer leur épingle du jeu, avec Danone (+ 1,23 %) ou Essilor International (+ 0,83 %).

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