La Bourse de Paris termine la semaine en pente douce
La Bourse de New York a battu de nouveaux records cette semaine. Crédit Photo : © Pawel Kopczynski / Reuters/REUTERS
Après avoir passé pratiquement toute la semaine dans le vert, le CAC 40 a terminé en légère baisse ce vendredi, reculant de 0,36 % à la clôture à 3.855,09 points.
La Bourse de Paris a fait une pause ce vendredi. Le CAC 40 a terminé en baisse de 0,36 % à 3.855,09 points. Ailleurs en Europe, Londres a grignoté 0,02 % vendredi et Francfort 0,66 % après avoir nettement rebondi depuis lundi.
Auparavant, l’indice de la Bourse de Paris avait passé pratiquement toute la semaine dans le vert. Au finish, en cinq jours l’indice de la Bourse de Paris a grimpé de 2,70 %.
Les marchés ont d’abord été rassurés en début de semaine par le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce. Ils ont ensuite été stimulés par le discours tenu par le président de la Banque centrale américaine (Fed). Ben Bernanke qui avait ébranlé les marchés fin mai en évoquant un possible coup de frein à sa politique monétaire ultragénéreuse, s’est en effet employé à rassurer les marchés.
«Si sur le fond il a confirmé le changement de cap, il a précisé qu’il pourrait prolonger l’utilisation de mesures d’intervention non conventionnelles si la situation économique l’exige» explique Xavier de Buhren, qui est gérant chez Mirabaud Asset Management
La réaction des marchés a été immédiate: Wall Street est aussitôt repartie vers de nouveaux sommets historiques, emportant dans son sillage l’ensemble des grandes places boursières mondiales. Hier en séance, le Dow Jones grignotait encore 0,20 % et le Nasdaq 0,22 %.
«Le Vix, aussi appelé indice de la peur qui avait grimpé à plus de 20 mi juin est retombé à 14 après la dernière intervention du président de la Fed» note Xavier de Buhren.
Les cycliques en grande forme
Comme bon nombre de gérants, Xavier de Buhren préfère toutefois miser sur les marchés européens qui disposent à ses yeux d’un potentiel plus important.
A Paris cette semaine, Les valeurs cycliques industrielles ont mené la danse, à l’image de Saint Gobain qui s’adjuge 6,29 % en cinq jours, Bouygues (+5,20 %), Technip (+4,48 %), Michelin (+3,53 %) ou Renault (+3,35 %).
EDF s’est tout particulièrement distingué. Le titre a fait un bon de 12,44 % en cinq jours, propulsé par la décision du gouvernement de relever les prix de l’électricité.
Belle performance également pour Peugeot qui grimpe de 10,86 % dans la semaine. Le groupe qui est resté isolé dans le bal des rapprochements dans le secteur a été particulièrement fragilisé par la crise. Le marché semble désormais parier sur une évolution rapide de la situation du constructeur. Les discutions en vue d’une alliance avec l’un de ses partenaires industriels, le chinois Donfeng ou l’américain General Motors semblent s’accélérer. L’État garant d’une partie de la dette de la filiale bancaire du constructeur a décidé cette semaine de s’adjoindre les service d’une banque conseil.
Les valeurs financières et les foncières, très sensibles à l’orientation des politiques monétaires figurent également en bonne place avec notamment BNP Paribas qui avance de 2,46 % dans la semaine, Société Générale (+3,33 %) Axa (+4,07 %), Unibail Rodamco (+4,36 %) ou encore Gecina (+4,13 %).
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