lundi 15 juillet 2013

CAC 40


Le CAC 40 gagne 0,61 % dans de faibles volumes

A trader sits at his desk at the Frankfurt stock exchange
Crédit Photo : © Pawel Kopczynski / Reuters/REUTERS
Wall Street est au plus haut. La Bourse de Paris a été soutenue par la croissance chinoise conforme aux attentes.
Comme on s’y attendait, la décision de l’agence de notation Fitch de retirer à la France son triple A, n’a pas ému les investisseurs lundi. Le taux de l’OAT à dix ans s’est maintenu à un niveau très faible. Et la Bourse de Paris a regagné du terrain, malgré un léger passage dans le rouge en début d’après-midi. Le Cac 40 a ainsi terminé la séance en hausse de 0,61 % à 3 878,58 points dans un volume d’échange très faible (1,6 milliard d’euros). Les valeurs bancaires ont en partie soutenu la tendance, avec BNP Paribas (+0,95 % à 44,43 euros), Crédit Agricole (+0,64 % à 6,78 euros) et Société Générale (+1,4 % à 28,28 euros).
Les autres grandes places européennes ont aussi débuté la semaine dans le vert. A Londres, le Ftse s’est adjugé 0,63 % à 6 586,11 points tandis qu’à Francfort, le Dax a grimpé de 0,27 % à 8 234,81 points. Faute de statistiques majeures en Europe, les «bonnes» nouvelles du jour sont notamment venues de Chine où, la croissance économique a finalement progressé de 7,5 % au deuxième trimestre. Ces chiffres «n’ont pas déçu au regard des attentes», soulignent pour les analystes chez Crédit Mutuel-CIC, qui parlent d’un «ralentissement contrôlé».
A mi-séance, la Bourse de New York, forte de nouveaux records historiques battus la semaine dernière, hésitait autour de l’équilibre, digérant des statistiques économiques américaines une fois de plus en demi-teinte: le Dow Jones grappillait ainsi 0,05 % à 15.464,30 points et le Nasdaq, qui avait terminé vendredi au plus haut depuis 13 ans vendredi, 0,11 % à 3 603,95 points. Les ventes au détail, très suivies pour évaluer la vigueur de la consommation, ont augmenté de en juin de 0,4 % alors que le marché tablait sur un plus grand dynamisme (+ 0,7 %). A contrario, l’indice de l’activité manufacturière de la région de New York a nettement dépassé les prévisions des analystes.
«Les marchés vont rester volatiles. Des tensions pourraient resurgir en Espagne et au Portugal», estime Bertrand Lamielle, directeur de la gestion chez B*Capital. Au Portugal, les trois principaux partis politiques se sont donnés dimanche une semaine pour trouver un compromis de salut national pour sortir ce pays sous assistance internationale de la crise politique qui l’agite depuis près de deux semaines. Et en Espagne, la pression s’accroît sur le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, qui a exclu lundi de démissionner après une nouvelle audition de l’ancien trésorier du Parti populaire (PP), incarcéré dans le cadre d’une enquête sur une affaire de corruption.

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