mardi 30 juillet 2013

Le marché parisien patine sous les 4000 points

The Palais Brongniart, France's former Bourse or stock market building, is seen in Paris
Crédit Photo : © Charles Platiau / Reuters/Reuters
Malgré des résultats semestriels plus solides qu’attendu de la part d’Alcatel-Lucent, Altran, EDF ou encore Valeo, le CAC 40 ne parvenait pas à conserver ses gains initiaux mardi à la mi-journée.
Après avoir déjà effacé ses gains lundi pour terminer inchangé, la cote des valeurs parisienne s’essouflait de nouveau mardi. À la mi-séance, le CAC 40 n’avançait pluq que de 0,13 % à 3974,08 points, après un début de séance plus ferme (jusqu’à +0,73 %), dans le sillage du rebond des places financières asiatiques et grâce à des publications d’entreprises encourageantes.
Les investisseurs ne se départent pas d’une certaine prudence avant la publication de nombreuses statistiques américaines et les décisions des trois principales banques centrales plus tard dans la semaine.
Tandis que Wall Street s’est quelque peu contracté lundi, le S&P 500 cédant 0,39 %, l'indice Nikkeide la Bourse deTokyo a rebondi ce matin de 1,53 %, tiré par les valeurs exportatrices qui bénéficient d'une dépréciation du yen face au dollar.
Les valeurs à suivre
Alcatel-Lucent (+8,4 % à 1,73 euro) a divulgué une perte nette ajustée de 871 millions d'euros au deuxième trimestre sous le coup de charges de restructuration, d'une dépréciation d'actifs et d'une perte financière, mais l’activité a progressé sur la période avec une augmentation de 1,9 % du chiffre d’affaires. L’équipementier a par ailleurs conclu un partenariat technologique et capitalistique avec le géant américain de puces pour mobile Qualcomm.
La croissance organique du chiffre d’affaires d’Air Liquide (+2,2 % à 99,52 euros) s’est accélérée à 5,8 % au deuxième trimestre, conduisant à un chiffre d’affaires cumulé de 7,56 milliards à fin juin, pour un résultat opérationnel courant de 1,256 millilard et un bénéfice net de 752 millions d’euros.
Accélération également pour Altran (+4,84 % à 5,41 euros) avec un gain de 14 % (+3,2 % en données organiques, excluant l’apport de IndustrieHansa) du chiffre d’affaires au deuxième trimestre. La direction a confirmé en outre une rentabilité en ligne avec les objectifs du plan 2015.
EDF (+7,46 % à 21,74 euros) a fait état d'un résultat net part du groupe en hausse de 3,5% à 2,9 milliards d'euros au premier semestre et a relevé sa prévision d'Ebitda pour 2013 et vise désormais une croissance organique d'au moins 3% hors Edison.
Jugeant que le pire de la crise du marché automobile en Europe était désormais passé, Valeo (+5,62 % à 59,79 euros) a fait état d’une expansion de 5,8 % (comparable) de son chiffre d’affaires semestriel, à 6,2 milliards d’euros, tandis que le résultat opérationnel a atteint 384 millions d’euros (+4 %) et le bénéfice net courant 230 millions d’euros. Le groupe mise sur une croissance supérieure à celle du marché en 2013, assortie d’une légère progression de sa marge opérationnelle par rapport à 2012. L’action atteignait ainsi un plus haut niveau depuis l’an 2000.
Le chiffre d’affaires semestrile d’Imerys (-2,36 % à 50,54 euros) a reculé de 5,3 % à 1,88 milliard d’euros et dégagé un résultat opérationnel courant en repli de 8 % à 244 millions d’euros.

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