Les analystes tablent sur un CAC 40 à 4000 points fin 2013
Le mois de juin a été une vraie douche froide pour les investisseurs. Crédit Photo : François BOUCHON/Le Figaro
INFOGRAPHIE - Après un premier semestre décevant, le CAC 40 est presque revenu à son niveau de début janvier. Mais les experts misent sur la croissance mondiale et une amélioration en Europe.
Ils veulent y croire! La vingtaine d’établissements que nous avons interrogés tablent sur un CAC à environ 4000 points fin 2013. Si leurs prévisions tombent juste, cela représentera une hausse de 7% par rapport à la clôture de vendredi. Ce serait une belle performance. Les stratèges espèrent donc vivre un second semestre meilleur que le premier.
À mi-parcours de l’année, le CAC 40 affiche en effet une hausse de seulement 2,6% depuis le début de l’année. Et encore de peu, puisqu’il y a quelques jours il avait même dérapé dans le rouge. Le mois de juin a en effet été une vraie douche froide pour les investisseurs, déstabilisés par l’annonce d’un changement de politique de la Fed. Le ralentissement chinois, la récession française et les dissensions politiques dans la zone euro ont achevé de plomber l’ambiance sur les marchés. La semaine dernière, les indices ont toutefois repris un peu de vigueur à l’approche de la fin du semestre. «Le deuxième semestre sera marqué par les élections allemandes en Europe, le changement de président de la Fed et les élections en juillet au Japon. Les bonnes statistiques économiques dans le monde devraient permettre aux marchés actions d’afficher de belles performances pour 2013», estime Aymeric Diday chez Pictet. Mais beaucoup préviennent, les Bourses devraient rester volatiles.
La publication des résultats semestriels sera scrutée de près par les investisseurs, qui restent globalement prudents. Les actions, dont le rendement est un atout de taille par rapport aux autres placements, apparaissent une nouvelle fois un choix par défaut.
Une éclaircie en fin d’année
Les récentes tensions sur les taux ne sont en revanche pas annonciatrices, selon les professionnels, d’un krach obligataire. Les analystes n’y croient guère. Ils restent en revanche très prudents sur les marchés émergents et préfèrent miser sur les actions européennes et américaines que sur des titres plus exotiques.
Optimistes pour le second semestre, les gérants fondent aussi en partie leurs espoirs sur la perspective d’une amélioration de la conjoncture européenne à la fin de l’année. Même si la France est, elle, en retard sur ses voisins dans sa remontée de la pente, cette éclaircie européenne serait une bonne nouvelle pour les groupes du CAC 40. «Des points d’entrée se dessinent sur les actions européennes, surtout celles qui sont exposées à la croissance mondiale», résume Romain Boscher, le directeur de la gestion actions d’Amundi.
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