jeudi 28 février 2013


Déficits: Monti tacle la France

Avec AFP Mis à jour  | publié 


Le chef du gouvernement italien Mario Monti a critiqué aujourd'hui à Bruxelles les gouvernements européens qui cherchent à gagner du temps en reportant leurs objectifs de réduction des déficits publics, estimant que cela nuit aux pays qui respectent leurs engagements.

"Nous n'avons pas cédé à la tendance récente consistant à demander le report d'un an de certains objectifs, comme la réduction des déficits", a déclaré Mario Monti qui participait à un forum sur la concurrence organisé par la Commission européenne.

"Lorsque j'ai pris mes fonctions, je n'ai pas envisagé de demander un arrangement pour reporter à 2014" les objectifs de réduction du déficit public italien, "malgré des conditions très, très difficiles", a-t-il souligné. "Je ne blâme personne, ni au niveau de l'Union européenne ni parmi les Etats membres, mais il est évident que la crédibilité de la politique menée dans un pays peut souffrir si d'autres demandent des reports et les obtiennent", a-t-il conclu, dans une critique voilée adressée à l'Espagne, le Portugal, la France ou encore les Pays-Bas.

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Le chef du gouvernement italien Mario Monti a critiqué aujourd'hui à Bruxelles les gouvernements européens qui cherchent à gagner du temps en reportant leurs objectifs de réduction des déficits publics, estimant que cela nuit aux pays qui respectent leurs engagements.

"Nous n'avons pas cédé à la tendance récente consistant à demander le report d'un an de certains objectifs, comme la réduction des déficits", a déclaré Mario Monti qui participait à un forum sur la concurrence organisé par la Commission européenne.

"Lorsque j'ai pris mes fonctions, je n'ai pas envisagé de demander un arrangement pour reporter à 2014" les objectifs de réduction du déficit public italien, "malgré des conditions très, très difficiles", a-t-il souligné. "Je ne blâme personne, ni au niveau de l'Union européenne ni parmi les Etats membres, mais il est évident que la crédibilité de la politique menée dans un pays peut souffrir si d'autres demandent des reports et les obtiennent", a-t-il conclu, dans une critique voilée adressée à l'Espagne, le Portugal, la France ou encore les Pays-Bas.

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