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La
Bourse de Paris a retrouvé des couleurs. Le CAC 40 a gagné 1,16 %, à
3038,25 points, porté comme par une intense chasse aux bonnes affaires.
La veille, il avait plongé de plus de 2,6 %.
Les autres grandes places européennes ont également terminé dans le vert. Londres a progressé de 1,59 % et Francfort plus modestement de 0,48 %. Wall Street restait en revanche sur la défensive. En séance le Dow Jones avançait de 0,19 % mais le Nasdaq reculait de 0,04 %.
Le marché a ensuite ralenti la cadence face à des statistiques mitigées en provenance des États-Unis comme d’Europe. En Allemagne l’activité industrielle allemande s’est dégradée, et les chefs d’entreprise voient leur horizon s’assombrir encore dans les prochains mois. Les commandes de bien durables, l’un des principaux piliers de la croissance américaine, ont grimpé de seulement 0,5 % en avril dernier, bien moins que prévu, et le marché de l’emploi peine toujours à trouver un second souffle.
Pour les professionnels, «il s’agit d’un nouveau rebond technique» qui risque de faire rapidement long feu. De fait, le sommet européen de mercredi soir, qui avait suscité de nombreuses attentes a déçu, par le manque d’avancée, tant sur la situation de la Grèce que sur celle de l’Espagne, deux pays qui cristallisent aujourd’hui l’essentiel des inquiétudes. Et, si les responsables européens ont répété leur souhait de voir la Grèce rester dans la zone euro, l’Allemagne et la France s’opposent toujours sur les euro-obligations.
Pour Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque les marchés restent plongés dans un épais brouillard. «Les rebonds succèdent ainsi aux rechutes et mornes séances, au gré des craintes et des espoirs». Et, pour lui, «tant que les responsables européens n’apporteront pas de réponse sur la question grecque, les marchés resteront très volatils». En attendant, les investisseurs s’emploient donc à gérer l’incertitude. Ils jouent les mouvements de marché, au jour le jour.
Crédit Agricole qui avait plongé de 6,31 % mercredi enregistrant la plus forte chute du CAC 40 a ainsi rebondi de 1,48 %. De même Société générale s’est adjugé 2,29 % et BNP Paribas 1,64 %. Dans les secteurs industriels, Alstom a gagné 2,04 % et Schneider 1,79 %. A l’inverse Carrefour, qui avait signé l’une des rares hausses du marché la veille, a cédé 1,42 % à la clôture.
Signe de la frilosité de la frilosité des marchés, les emprunts d’État des pays les plus solides restent plébiscités. Le taux de l’obligation française à 10 ans, qui évolue flirtait autour de ses plus bas historiques, en dessous des 2,5 % après le maintient de la note souveraine de la France par Moody’s.
Rebond technique à la Bourse de Paris
Le marché parisien a opté pour la hausse en début d’après-midi
Le
CAC 40 a avancé de 1,16 % pour finir la séance à 3038,25 points. Les
banques et les valeurs cycliques ont profité d’achats à bon compte.
L’inquiétude reste toujours très vive sur la zone euro.
Les autres grandes places européennes ont également terminé dans le vert. Londres a progressé de 1,59 % et Francfort plus modestement de 0,48 %. Wall Street restait en revanche sur la défensive. En séance le Dow Jones avançait de 0,19 % mais le Nasdaq reculait de 0,04 %.
Indicateurs mitigés
Très hésitant en début de séance, au lendemain d’un sommet européen sans réelle surprise, le marché parisien a opté pour la hausse en début d’après-midi. L’annonce par l’agence de notation Moody’s du maintient du «triple A» de la France a apporté un peu de baume au cœur des investisseurs.Le marché a ensuite ralenti la cadence face à des statistiques mitigées en provenance des États-Unis comme d’Europe. En Allemagne l’activité industrielle allemande s’est dégradée, et les chefs d’entreprise voient leur horizon s’assombrir encore dans les prochains mois. Les commandes de bien durables, l’un des principaux piliers de la croissance américaine, ont grimpé de seulement 0,5 % en avril dernier, bien moins que prévu, et le marché de l’emploi peine toujours à trouver un second souffle.
Pour les professionnels, «il s’agit d’un nouveau rebond technique» qui risque de faire rapidement long feu. De fait, le sommet européen de mercredi soir, qui avait suscité de nombreuses attentes a déçu, par le manque d’avancée, tant sur la situation de la Grèce que sur celle de l’Espagne, deux pays qui cristallisent aujourd’hui l’essentiel des inquiétudes. Et, si les responsables européens ont répété leur souhait de voir la Grèce rester dans la zone euro, l’Allemagne et la France s’opposent toujours sur les euro-obligations.
Pour Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque les marchés restent plongés dans un épais brouillard. «Les rebonds succèdent ainsi aux rechutes et mornes séances, au gré des craintes et des espoirs». Et, pour lui, «tant que les responsables européens n’apporteront pas de réponse sur la question grecque, les marchés resteront très volatils». En attendant, les investisseurs s’emploient donc à gérer l’incertitude. Ils jouent les mouvements de marché, au jour le jour.
Les bancaires et les cycliques rebondissent
Ils ont ainsi profité de la chute des marchés de la veille pour se mettre en quête de bonnes affaires. Le choix est particulièrement vaste. «Depuis la mi-mars avec l’aggravation de la situation en zone euro, les opérateurs, totalement réfractaires au risque, se sont délestés à tour de bras de leurs actions. Résultat aujourd’hui, de nombreuses valeurs s’échangent à des prix totalement déconnectés de leurs fondamentaux» constate Alexandre Baradez. C’est en particulier le cas des titres jugés hautement cycliques ou des valeurs financières.Crédit Agricole qui avait plongé de 6,31 % mercredi enregistrant la plus forte chute du CAC 40 a ainsi rebondi de 1,48 %. De même Société générale s’est adjugé 2,29 % et BNP Paribas 1,64 %. Dans les secteurs industriels, Alstom a gagné 2,04 % et Schneider 1,79 %. A l’inverse Carrefour, qui avait signé l’une des rares hausses du marché la veille, a cédé 1,42 % à la clôture.
Signe de la frilosité de la frilosité des marchés, les emprunts d’État des pays les plus solides restent plébiscités. Le taux de l’obligation française à 10 ans, qui évolue flirtait autour de ses plus bas historiques, en dessous des 2,5 % après le maintient de la note souveraine de la France par Moody’s.
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