vendredi 4 mai 2012

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L’emploi américain douche les marchés boursiers

A broker trades euros on the currency market at BGC Partners in London
Les investisseurs redoutent une rechute de l’économie mondiale. Crédit Photo : © Suzanne Plunkett / Reuters/REUTERS

Le CAC 40 à plongé de 1,90 % à 3161,97 points après un net recul des embauches aux États-Unis qui alimente les craintes de rechute de l’économie mondiale.
Les marchés boursiers ont essuyé une nouvelle séance de forte baisse. Le CAC 40 a plongé de 1,90 %, à 3161,97 points. Et sur l’ensemble de cette semaine écourtée, avec le 1er mai, il perd 3,08 %.
Les autres grandes places boursières suivent la même tendance, affectées comme Paris par les chiffres mensuels de l’emploi aux États-Unis. Londres a lâché 1,93 % aujourd’hui et Francfort 1,99 %.
À New York, le marché accusait également le coup. En séance le Dow Jones reculait de 0,90 % et le Nasdaq de 1,64 %. Très attendus, les chiffres de l’emploi aux États-Unis ont déçu les marchés. Les créations d’emploi ont ralenti pour le troisième mois d’affilée en avril aux États-Unis. Pour Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque, «les solde des embauches en baisse de plus 25 % par rapport au mois de mars traduit une nette dégradation de la situation sur le marché du travail américain et alimente les doutes sur la solidité de la reprise aux États-Unis».
Dans le même temps, en zone euro, les clignotants passent un à un au rouge. L’activité dans secteur privé s’est contractée bien plus que prévu en avril, selon une deuxième estimation de l’indice PMI, ce qui fait redouter une récession peut-être plus durable qu’attendu. «La brusque dégradation de la situation de l’Espagne a rappelé en début de semaine combien zone euro reste fragile et remet en cause aux yeux de bon nombre d’observateurs la viabilité des stratégies d’austérité mise en place un peu partout en Europe» estime l’analyste de Saxo Banque. Par ailleurs, la Banque centrale européenne (BCE) a déçu les marchés hier soir. Tout en se déclarant confiant sur les perspectives de la zone euro, le président de l’institution, Mario Draghi, a écarté toute nouvelle mesure exceptionnelle de soutien à l’économie de la zone euro.

Les cycliques attaquées

Les valeurs technologiques et industrielles, particulièrement sensibles à la conjoncture sont une fois encore les plus affectées. Renault a ainsi plongé de 4,76 % hier enregistrant la plus forte basse du CAC 40, Technip a reculé de 4,58 %, Peugeot de 4,32 % et StMicroelectronics de 4,46 %. Legrand qui a annoncé un chiffre d’affaires supérieur aux attente a en revanche avancé de 2,54 % tandis que France Télécom (+1,17 %) qui a annoncé la veille un bénéfice jugé de bonne facture poursuivait sa marche en avant.

Série de résultats trimestriels

Plusieurs sociétés ont annoncé leurs résultats trimestriels aujourd’hui
BNP Paribas (-0,45 % à 28,96 euros) a annoncé ce matin un bénéfice net en hausse de près de 10 % au cours du premier trimestre 2012 après avoir intégré dans ses comptes une plus-value de 1,8 milliard sur la cession d’une participation dans le groupe foncier Klépierre.
Air France (-0,77 % à 3,48 euros) : La compagnie aérienne accuse une perte de 368 millions d’euros au titre de son premier trimestre, un chiffre stable par rapport à l’an passé. Le groupe continue à être pénalisé par la facture carburant.
Schneider Electric (-2,25 % à 45,68 euros) a annoncé l’acquisition, pour un montant non communiqué, de la société britannique M & C Energy Group, qui lui permet de se renforcer dans le secteur des services de gestion de l’énergie.
Les ventes de Legrand (+2,54 % à 26,22 euros) au premier trimestre sont ressorties en croissance de 4,8 % à 1,09 milliard d’euros, uniquement grâce aux acquisitions réalisées par le fabricant de matériel électrique, dont l’évolution organique du chiffre d’affaires s’inscrit elle légèrement en baisse.
Lafarge (-2,14 % à 29,33 euros) a creusé au premier trimestre sa perte nette à 44 millions d’euros contre 29 millions l’an passé, reflet de charges de restructuration correspondant notamment aux 500 suppressions d’emplois engagées à travers le monde dans le cadre de la réorganisation du groupe.
Alstom (-4,19 % à 26,30 euros) a annoncé une baisse de ses performances opérationnelles et de sa marge au terme de son exercice 2011-2012 mais a indiqué qu’il devrait progressivement améliorer sa rentabilité au cours des trois prochains exercices.
Veolia Environnement (+0,43 % à 10,47 euros) a vu ses revenus trimestriels progresser de 4,6 % grâce à ses activités dans l’eau et l’énergie, alors que celle dans les déchets est à la peine. Le chiffre d’affaires des trois premiers mois de l’année atteint 7,82 milliards d’euros, en hausse de 3,4 % à périmètre et changes constants. Le groupe a également annoncé qu’un nouvel actionnaire potentiel s’était déclaré intéressé par ses parts dans Veolia Transdev, sa filiale de transport co-détenue avec la Caisse des dépôts,
EDF (+0,31 % à 16,35 euros) a obtenu le feu vert de la Consob, l’autorité boursière italienne, pour le rachat des parts des actionnaires minoritaires dans le groupe énergétique Edison à 0,89 euros par action. La Consob indique qu’il n’est pas nécessaire pour EDF de relever encore cette offre.
LVMH (-2,63 % à 125,95 euros): La Cour de cassation a partiellement annulé hier une décision de cour d’appel ayant condamné le site eBay pour mise en vente de produits contrefaits du groupe de luxe. LVMH a par ailleurs annoncé l’acquisition, pour un montant non précisé, des Tanneries Roux, fournisseur de plusieurs de ses marques depuis 20 ans.

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