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Le CAC limite son recul malgré les tensions espagnoles
Les marchés européens tournaient au ralenti Crédit Photo : © Alex Domanski / Reuters/REUTERS
Ballotté
entre l’espoir d’une issue à l’impasse politique en Grèce et confronté à
des inquiétudes grandissantes sur l’Espagne le CAC 40 a perdu 0,16% à
3042,97 points.
La
Bourse de Paris, partagée entre l’espoir d’une issue politique à la
crise grecque et les inquiétudes grandissantes sur l’Espagne a
longuement hésité sur la direction à prendre en fin de séance. Le CAC 40
a finalement cédé 0,16 % à 3 042,97 points. Vendredi il avait terminé en petite hausse parvenant ainsi a regagner 1,33 % sur la dernière semaine.
Ailleurs en Europe, Madrid a chuté de 2,17 % et se retrouve à son plus bas niveau depuis le 27 mai 2003 à 6401,2 points. Londres a terminé pratiquement à l’équilibre, grappillant 0,09 % à la clôture et Francfort a cédé 0,26 %.
Les marchés européens tournaient au ralenti en ce lundi de Pentecôte. A Paris, moins de 1,3 milliard d’euros ont changé de mains sur le CAC 40. D’autant que Wall Street était fermée pour le Memorial Day, journée du souvenir pour les soldats américains tombés au champ d’honneur.
En Grèce, à maintenant un peu moins de trois semaines des prochaines élections législatives, les partis qui militent en faveur du plan européen regagnent du terrain. Selon différents sondages publiés durant le week end, la Nouvelle Démocratie, parti conservateur a ainsi pris un léger avantage dans les intentions de vote face au parti de la gauche radicale Syriza, opposé au programme d’austérité réclamé par les créanciers de la Grèce qui, arriverait en deuxième position. Le parti socialiste Pasok, qui lui soutient également le plan européen serait pour sa part en troisième position. «Cette percée des partis favorables au mesures d’austérité est vécue comme une bonne nouvelle par les marchés car elle éloigne la menace d’un sortie de la Grèce de la zone euro».
Illustrant la défiance des opérateurs, le marché de la dette espagnole se tendait fortement. Le taux espagnol à 10 ans a grimpé à près de 6,5 % contre un peu plus de 6,3 % vendredi à la clôture. A l’inverse, les investisseurs se ruaient sur les bons du trésor allemands, traditionnelle valeur refuge. Le rendement de l’emprunt d’État allemand à 10 ans, se négociait à 1,36 %, contre 1,38 % vendredi. La prime demandée aux investisseurs pour détenir des titres de dette espagnols plutôt qu’allemands a ainsi atteint un record depuis la création de la zone euro à 512 points.
À Paris, sur les grandes valeurs de la cote, les amplitudes étaient particulièrement faibles. Safran a terminé en tête du CAC 40 avec un gain de 1,77 % et Carrefour occupait la dernière place avec une perte de 1,28 %. Affectées par les difficultés des banques espagnoles, les valeurs bancaires ont terminé en baisse. Société Générale a perdu 0,74 %, BNP Paribas 1,07 % et Crédit Agricole 1,04 %.
PagesJaunes (+1,35 % à 1,88 euros) va prolonger la suspension du versement d’un dividende, dans l’espoir d’obtenir un large aval de ses banques, inquiètes de l’importance de son passif, à son projet de restructuration de sa dette.
Sanofi (-0,18 % à 54,74 euros) a déposé une offre de reprise d’Amylin Pharmaceuticals, valorisant le spécialiste américain du traitement du diabète à plus de 4 milliards de dollars, selon l’agence de presse Bloomberg.
PPR (-0,04 % à 118,30 euros) a signé une lettre d’intention avec l’italien Yoox pour que ce dernier vende sur internet certaines de ses griffes haut de gamme, mais pas Gucci, la locomotive du pôle «luxe» de l’entreprise.
Un fonds américain, Vector Capital, détenant 0,6 % de Technicolor (+8,86 % à 1,52 euro), a déposé un ensemble de résolutions lui donnant l’occasion de monter jusqu’à 30 % du capital via notamment une première augmentation de capital réservée. Ces résolutions supposeraient que les résolutions présentées par le conseil d’administration, nommé par les actionnaires existants, soient rejetées, ce qui par définition apparaît très improbable.
Eramet (+0,63 % à 84,06 euros): Le conseil d’administration du groupe miner a été recomposé pour tenir compte de la sortie du capital de son deuxième actionnaire, Areva, remplacé par le Fonds stratégique d’investissement (FSI).
Sur le compartiment C, Poncin Yachts (+0,81 % à 1,25 euro) indique avoir obtenu la qualification d’entreprise innovante par Oseo, ce qui rend les titres de la société charentaise éligibles aux FCPI.
Au premier trimestre, le chiffre d’affaires de Xilam Animation (+2,27 % à 2,25 euros) a reculé à 2,417 millions d’euros, contre 2,679 millions au premier trimestre 2011. Le producteur de dessins animés précise que ce premier trimestre n’est pas représentatif des performances attendues sur l’année, Xilam étant en cours de négociation sur «des ventes significatives notamment sur les marchés émergents».
Ailleurs en Europe, Madrid a chuté de 2,17 % et se retrouve à son plus bas niveau depuis le 27 mai 2003 à 6401,2 points. Londres a terminé pratiquement à l’équilibre, grappillant 0,09 % à la clôture et Francfort a cédé 0,26 %.
Les marchés européens tournaient au ralenti en ce lundi de Pentecôte. A Paris, moins de 1,3 milliard d’euros ont changé de mains sur le CAC 40. D’autant que Wall Street était fermée pour le Memorial Day, journée du souvenir pour les soldats américains tombés au champ d’honneur.
En Grèce, à maintenant un peu moins de trois semaines des prochaines élections législatives, les partis qui militent en faveur du plan européen regagnent du terrain. Selon différents sondages publiés durant le week end, la Nouvelle Démocratie, parti conservateur a ainsi pris un léger avantage dans les intentions de vote face au parti de la gauche radicale Syriza, opposé au programme d’austérité réclamé par les créanciers de la Grèce qui, arriverait en deuxième position. Le parti socialiste Pasok, qui lui soutient également le plan européen serait pour sa part en troisième position. «Cette percée des partis favorables au mesures d’austérité est vécue comme une bonne nouvelle par les marchés car elle éloigne la menace d’un sortie de la Grèce de la zone euro».
Inquiétudes grandissantes sur l’Espagne
L’optimisme des investisseurs a toutefois été terni par les déboires des banques espagnoles. Bankia, qui croule sous les actifs immobiliers risqués, cristallise les inquiétudes. L’établissement a demandé vendredi soir, après la clôture des marchés, une aide à l’État espagnol de 19 milliards d’euros. En comptant la précédente injection de fonds, le sauvetage atteint 23,5 milliards, un record historique en Espagne. Pour parvenir à réunir un tel montant, le gouvernement espagnol envisagerait de recapitaliser Bankia avec des titres de dette souveraine, qui seraient échangés contre des actions de la banque en difficulté, indiquait une source gouvernementale en fin de journée. Bankia, dont la cotation avait été suspendue vendredi dernier dévissait à la Bourse de Madrid. A la clôture le titre a plongé de plus de 13 %. Des propos d’un membre de la Banque centrale américaine (Fed) qui a évoqué «une escalade de la crise de la dette en Europe» ont également pesé sur le moral des investisseurs.Illustrant la défiance des opérateurs, le marché de la dette espagnole se tendait fortement. Le taux espagnol à 10 ans a grimpé à près de 6,5 % contre un peu plus de 6,3 % vendredi à la clôture. A l’inverse, les investisseurs se ruaient sur les bons du trésor allemands, traditionnelle valeur refuge. Le rendement de l’emprunt d’État allemand à 10 ans, se négociait à 1,36 %, contre 1,38 % vendredi. La prime demandée aux investisseurs pour détenir des titres de dette espagnols plutôt qu’allemands a ainsi atteint un record depuis la création de la zone euro à 512 points.
À Paris, sur les grandes valeurs de la cote, les amplitudes étaient particulièrement faibles. Safran a terminé en tête du CAC 40 avec un gain de 1,77 % et Carrefour occupait la dernière place avec une perte de 1,28 %. Affectées par les difficultés des banques espagnoles, les valeurs bancaires ont terminé en baisse. Société Générale a perdu 0,74 %, BNP Paribas 1,07 % et Crédit Agricole 1,04 %.
Les valeurs à suivre
À l’issue de son OPA à la Bourse du Caire, France Télécom (-0,82 % à 10,25 euros) a obtenu 94 % du capital de sa filiale égyptienne Mobinil . Jusqu’ici l’opérateur français en contrôlait 71,25 %. Comme convenu, Orascom Telecom Media and Technology conservera une participation de 5 %.PagesJaunes (+1,35 % à 1,88 euros) va prolonger la suspension du versement d’un dividende, dans l’espoir d’obtenir un large aval de ses banques, inquiètes de l’importance de son passif, à son projet de restructuration de sa dette.
Sanofi (-0,18 % à 54,74 euros) a déposé une offre de reprise d’Amylin Pharmaceuticals, valorisant le spécialiste américain du traitement du diabète à plus de 4 milliards de dollars, selon l’agence de presse Bloomberg.
PPR (-0,04 % à 118,30 euros) a signé une lettre d’intention avec l’italien Yoox pour que ce dernier vende sur internet certaines de ses griffes haut de gamme, mais pas Gucci, la locomotive du pôle «luxe» de l’entreprise.
Un fonds américain, Vector Capital, détenant 0,6 % de Technicolor (+8,86 % à 1,52 euro), a déposé un ensemble de résolutions lui donnant l’occasion de monter jusqu’à 30 % du capital via notamment une première augmentation de capital réservée. Ces résolutions supposeraient que les résolutions présentées par le conseil d’administration, nommé par les actionnaires existants, soient rejetées, ce qui par définition apparaît très improbable.
Eramet (+0,63 % à 84,06 euros): Le conseil d’administration du groupe miner a été recomposé pour tenir compte de la sortie du capital de son deuxième actionnaire, Areva, remplacé par le Fonds stratégique d’investissement (FSI).
Sur le compartiment C, Poncin Yachts (+0,81 % à 1,25 euro) indique avoir obtenu la qualification d’entreprise innovante par Oseo, ce qui rend les titres de la société charentaise éligibles aux FCPI.
Au premier trimestre, le chiffre d’affaires de Xilam Animation (+2,27 % à 2,25 euros) a reculé à 2,417 millions d’euros, contre 2,679 millions au premier trimestre 2011. Le producteur de dessins animés précise que ce premier trimestre n’est pas représentatif des performances attendues sur l’année, Xilam étant en cours de négociation sur «des ventes significatives notamment sur les marchés émergents».
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