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La Banque de Grèce, à Athènes. Crédits photo : Kostas Tsironis/Bloomberg
Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse, mercredi, convaincues que le dîner des chefs d'État européens à Bruxelles n'apportera aucune réponse à leurs interrogations du moment: le sort de la Grèce et les banques espagnoles.
L'euro est tombé à 1,25 dollar, son plus bas niveau depuis juillet 2010. On peut comprendre l'inquiétude des investisseurs. Sur la crise grecque, qui connaîtra son apogée avec les élections du 17 juin, les dirigeants européens ne cessent de souffler le chaud et le froid, incapables de faire taire les rumeurs de «plan B» ou de sortie de la Grèce.
L'agence de presse Reuters a consulté une note de travail, rédigée par un État membre, détaillant le coût pour chaque État d'une sortie de la Grèce de l'euro. Le document évoque «un divorce à l'amiable» avec un soutien de l'UE et du FMI pour accompagner la sortie de la Grèce.
La semaine dernière, c'est le commissaire au Commerce Karel de Gucht qui indiquait dans une interview au quotidien belge De Standaardque la Commission et la BCE planchaient sur des «scénarios» de sortie de la Grèce.
Même démenties, ces fuites sur un éventuel «plan B» attisent les inquiétudes des marchés, qui redoutent l'effet de contagion d'une sortie de la Grèce sur le reste de la zone euro et une rechute de l'économie mondiale.
Si l'Europe entretient l'ambiguïté sur ce sujet explosif, c'est à dessein, pour faire pression sur les Grecs avant les élections. Les Grecs sont lassés de l'austérité, mais ils ne veulent pas sortir de l'euro, indiquent tous les sondages. «Le seul moyen d'orienter le vote des Grecs vers les partis classiques, c'est de brandir la menace d'une sortie de l'euro, même si cela ne plaît pas aux marchés…», confie un diplomate européen. Encore faut-il que la menace soit crédible, côté grec. Les quatre principales banques grecques vont bénéficier d'ici à lundi de 18 milliards d'euros d'obligations du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour se recapitaliser et avoir accès aux liquidités de la BCE.
Grèce : le désordre européen affole les marchés
Mots clés : Zone euro, Eurogroupe, Dette, Grèce, Bourse
Par Alexandrine Bouilhet Mis à jour | publié Réactions (7)
Par Alexandrine Bouilhet Mis à jour | publié Réactions (7)
La Banque de Grèce, à Athènes. Crédits photo : Kostas Tsironis/Bloomberg
L'Eurogroupe a demandé aux États membres de se préparer à une sortie de la Grèce. Les Bourses chutent et l'euro tombe à 1,25 dollar, son plus bas niveau depuis 2010.
La crise grecque n'en finit pas d'affoler les marchés, déstabilisés par les déclarations désordonnées et contradictoires des Européens.Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse, mercredi, convaincues que le dîner des chefs d'État européens à Bruxelles n'apportera aucune réponse à leurs interrogations du moment: le sort de la Grèce et les banques espagnoles.
L'euro est tombé à 1,25 dollar, son plus bas niveau depuis juillet 2010. On peut comprendre l'inquiétude des investisseurs. Sur la crise grecque, qui connaîtra son apogée avec les élections du 17 juin, les dirigeants européens ne cessent de souffler le chaud et le froid, incapables de faire taire les rumeurs de «plan B» ou de sortie de la Grèce.
«Un divorce à l'amiable»
Alors que François Hollande et Angela Merkel insistent sur l'importance de garder la Grèce dans la zone euro, le comité de préparation de l'Eurogroupe a demandé, lundi, par téléphone, aux États membres de préparer, chacun de leur côté, un plan d'urgence dans l'éventualité d'un abandon de la monnaie unique par la Grèce…L'agence de presse Reuters a consulté une note de travail, rédigée par un État membre, détaillant le coût pour chaque État d'une sortie de la Grèce de l'euro. Le document évoque «un divorce à l'amiable» avec un soutien de l'UE et du FMI pour accompagner la sortie de la Grèce.
La semaine dernière, c'est le commissaire au Commerce Karel de Gucht qui indiquait dans une interview au quotidien belge De Standaardque la Commission et la BCE planchaient sur des «scénarios» de sortie de la Grèce.
Même démenties, ces fuites sur un éventuel «plan B» attisent les inquiétudes des marchés, qui redoutent l'effet de contagion d'une sortie de la Grèce sur le reste de la zone euro et une rechute de l'économie mondiale.
Si l'Europe entretient l'ambiguïté sur ce sujet explosif, c'est à dessein, pour faire pression sur les Grecs avant les élections. Les Grecs sont lassés de l'austérité, mais ils ne veulent pas sortir de l'euro, indiquent tous les sondages. «Le seul moyen d'orienter le vote des Grecs vers les partis classiques, c'est de brandir la menace d'une sortie de l'euro, même si cela ne plaît pas aux marchés…», confie un diplomate européen. Encore faut-il que la menace soit crédible, côté grec. Les quatre principales banques grecques vont bénéficier d'ici à lundi de 18 milliards d'euros d'obligations du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour se recapitaliser et avoir accès aux liquidités de la BCE.
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