mercredi 2 mai 2012

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La cote de Sarkozy en hausse chez les sympathisants du FN

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Par Carl Meeus Mis à jour | publié Réactions (307)
Le président sortant gagne 11 points de confiance, mais le candidat socialiste reste en tête du classement.
Le président sortant gagne 11 points de confiance, mais le candidat socialiste reste en tête du classement. Crédits photo : LOIC VENANCE/AFP

Le président-candidat gagne 23 points de cote de confiance auprès des partisans du FN. François Hollande conforte sa première place au classement du baromètre TNS Sofres Logica pour Le Figaro Magazine.

Onze points de confiance gagnés en deux mois. La tendance est nette. Jamais en cinq ans la cote de confiance de Nicolas Sarkozy n'a connu deux mois consécutifs de hausse avec une amplitude aussi importante. Certes, le chef de l'État ne retrouve pas sa popularité des débuts et sans doute ce décollage arrive-t-il un peu tard pour lui. Néanmoins, à la veille du second tour de la présidentielle, c'est un signe positif pour le candidat. Il fait évidemment le plein des sympathisants de l'UMP (92%, +3), mais surtout il remonte très nettement auprès de ceux du Front national (42%,+23), preuve que sa stratégie de s'adresser aux électeurs de Marine Le Pen était la bonne, même s'il ne fait pas encore le plein parmi eux. Actif dans cette fin de campagne, le premier ministre François Fillon voit, lui aussi, sa cote de confiance remonter, notamment auprès des sympathisants du FN (45%, +25).

«Hollande ne fait pas peur»

Cette bonne nouvelle est contrebalancée par la forte hausse de François Hollande, qui conforte sa première place au classement du baromètre TNS Sofres Logica. Le candidat fait le plein des suffrages à gauche, 92% des sympathisants de gauche, 93% de ceux du PS, mais monte aussi auprès des sympathisants de droite, même s'il est encore très impopulaire (23%, +5 à droite, et 20%, +7 à l'UMP).
Comme le constate un responsable de l'UMP: «Hollande ne fait pas peur. Et au fond, qu'il y ait un président nommé Hollande et un premier ministre nommé Ayrault, ce n'est pas une catastrophe. On n'est pas en 1981.»

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