jeudi 20 septembre 2012

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Wall Street fait grise mine

A trader works on the floor of the New York Stock Exchange
Les marchés américains devraient accuser le coup après l’annonce d’une nouvelle baisse de l’activité manufacturière en Chine. Crédit Photo : © Brendan McDermid / Reuters/REUTERS
La Bourse de New York évolue en baisse aujourd’hui, minée par l’annonce d’une nouvelle contraction de l’activité industrielle en Chine et par des signaux alarmants en provenance d’Europe.
La Bourse de New York a démarré la séance en baisse, inquiète pour la croissance mondiale après la publication d’indicateurs économiques préoccupants en Chine, aux États-Unis, et en Europe: le Dow Jones cédait 0,13 % et le Nasdaq 0,51 %. Hier, la Bourse de New York a terminé en très légère hausse.
Les signes de ralentissement de la croissance se multiplient dans le monde entier. Le manufacturier aux États-Unis a affiche son trimestre le plus faible depuis trois ans, la demande extérieure de produits américains continuant à diminuer, montrent les résultats de l’enquête Markit.
Outre-Atlantique également, les nouvelles inscriptions au chômage ont légèrement reculé dans la deuxième semaine de septembre. Le ministère du Travail a recensé le dépôt de 382.000 demandes d’allocations de chômage dans le pays, soit 0,8 % de moins que la semaine précédente, pour laquelle il a revu son chiffre en hausse de 0,8 %. La prévision médiane des analystes donnait l’indicateur des nouveaux chômeurs à 375.000 inscriptions.
La Chine a également annoncé une nouvelle baisse de l’activité manufacturière au mois de septembre, la onzième d’affilée malgré les récentes mesures de relance prises par les autorités Autre mauvaise nouvelle pour les marchés: l’activité du secteur privé dans la zone euro a, contre toute attente, enregistré en septembre sa plus forte contraction en plus de trois ans, une indication supplémentaire que la région risque de retomber en récession malgré l’accalmie constatée sur les marchés financiers.
Par ailleurs, a Fed semble de plus en plus contestée. Richard Fisher, président de l’antenne de la Réserve fédérale à Dallas estime que la politique qui consiste à inonder le marché de liquidités ne mènera à rien si ce n’est à gonfler les montagnes de dollars qui «dorment dans les coffres des banques, des entreprises, ou de fonds monétaires».
Sur le marché des changes, l’euro accentuait son repli en fin de matinée, retombant sous le seuil de 1,30 dollar franchi la semaine précédente.

Les valeurs à suivre

Bank of America (-1,70 % à 9,13 dollars)
L’établissement entend accélérer le rythme de aa restructuration et prévoit de supprimer 16.000 emplois d’ici la fin de l’année, selon un document interne cité aujourd’hui par le quotidien financier Wall Street Journal.
Adobe Systems (+1,18 % à 33,51 dollars)
L’éditeur de logiciels a fait état d’un bénéfice trimestriel conforme aux attentes des analystes financiers mais d’un chiffre d’affaires inférieur au consensus, en raison d’un impact de changes négatif. Le bénéfice net, hors éléments exceptionnels, pour le troisième trimestre de l’exercice est ressorti à 201,3 millions de dollars, ce qui correspond aux anticipations des analystes. En revanche, le chiffre d’affaires s’est établi à 1,08 milliard de dollars alors que le marché avait anticipé 1,10 milliard.
Bed Bath & Beyond (-7,52 % à 63,62 dollars)
Le groupe a publié pour le deuxième trimestre un bénéfice par action de 0,98 dollar contre 0,93 dollar il y a un an et des ventes en hausse de 12 % sur un an à 2,59 milliards de dollars.
Nike (-0,23 % à 97,44 dollars)
Le fabricant d’articles de sport va reverser 8 milliards de dollars à ses actionnaires dans les quatre années à venir, via un programme de rachat d’actions. Le groupe précise que cela prendra la suite de son actuel programme d’un montant de 5 milliards de dollars.

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