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A l'instar des Bourses européennes, les cours du pétrole ont
terminé en forte baisse mercredi à New York, en raison d'une brutale
remontée des craintes concernant la crise de la dette de la zone euro.
Sur le Nymex, le contrat novembre sur le brut léger américain (WTI) a
fini sur une perte de 1,39 dollar, soit 1,52%, à 89,98 dollars le baril.
Dans le même temps, le Brent cédait 0,44%, soit 0,49 dollar, à 109,96
dollars.
Le recul de l'or noir a été aggravé par celui de l'euro, qui a touché un
plus bas de deux semaines face au billet vert. De violentes
ne journée de grève nationale en Grèce
ont été les facteurs du retour des craintes d'une aggravation de la
crise de la dette en Europe. Le président du gouvernement espagnol,
Mariano Rajoy, a lui-même pris le risque d'envoyer un signal négatif aux
marchés en déclarant au Wall Street Journal qu'il ne se résoudrait à
demander un plan de sauvetage que si les coûts d'emprunt de Madrid
devaient rester durablement élevés.
L'Espagne, dont le produit intérieur brut a poursuivi sa forte
contraction au troisième trimestre ( ), pourrait au final ne pas avoir
le choix. D'autant que trois pays - Allemagne, Pays-Bas et Finlande -
ont publié un communiqué commun qui semble remettre en question le
principe convenu au sommet européen de Bruxelles d'une recapitalisation
directe des banques en difficulté, donc le plan d'aide de 100 milliards
d'euros accordé aux banques espagnoles. Confronté à une grève générale
ce mercredi, le gouvernement grec a de son côté finalisé ses dernières
mesures d'austérité qui doivent lui permettre d'économiser près de 12
milliards d'euros et satisfaire ainsi ses créanciers internationaux.
Tous ces éléments ont relégué au second plan l'annonce de l'Agence
américaine d'information sur l'énergie, qui a fait état d'une baisse
inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.
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