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L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a annoncé ce jeudi qu’après le bond de 6% du mois de juillet, les prix alimentaires mondiaux n’ont pas augmenté au mois d’août. Cette annonce intervient alors que selon un rapport publié mercredi par l’organisation Oxfam, intitulé «La Terre se réchauffe, les prix flambent»,
le réchauffement climatique pourrait provoquer une flambée des prix
d’ici 20 ans. L’étude se fonde sur les travaux de l’Institute of
Development Studies de l’Université du Sussex (Grande-Bretagne). Elle
souligne que «les travaux de recherches existants [...] sous-estiment
largement les implications potentielles du changement climatique pour
les prix des produits alimentaires.» En effet, «à l’évolution lente des
températures moyennes et des schémas des précipitations», qui porte déjà
préjudice à la production agricole mondiale, il est nécessaire
d’ajouter «la perte des cultures causée par des événements
météorologiques extrêmes plus fréquents et intenses.»
A la clé de cette augmentation, une hausse des prix des denrées alimentaires. Par rapport au prix actuel, le sac de 25 kilos de farine de maïs (ration minimale d’une famille pour deux semaines) passerait de 18 à 40 dollars (environ 14 à 32 euros) en Afrique australe. «L’impact pour le consommateur est direct, car tous les prix sont liés sur les marchés alimentaires», déclare Clara Jamart. Une conséquence non négligeable pour le panier des ménages, d’autant plus cruciale pour les populations les plus pauvres: tandis qu’un ménage français consacre 15% de son budget à l’alimentation, cette proportion peut s’élèver à 80% au Sahel, région où 18 millions de personnes souffent déjà de la faim.
Les prix alimentaires pourraient doubler en 20 ans
Le prix des produits alimentaires pourrait doubler d’ici à 2030 à cause du réchauffement climatique, selon l’ONG Oxfam.
D’après
la FAO, les cours des produits alimentaires sont restés stables en
août. Mais l’ONG Oxfam prévient qu’ils pourraient exploser d’ici à
2030, jugeant que l’impact des catastrophes naturelles est sous-estimé.
Flambée des prix
La conséquence directe serait une explosion du prix des récoltes. Du seul fait du réchauffement climatique, le prix à l’exportation du blé augmenterait de 120%, celui du riz de 107% selon l’étude. Mais cette hausse pourrait être bien plus importante en cas d’évènement climatique majeur: «Sur le maïs, on a estimé jusqu’à maintenant une hausse du prix de 177% d’ici à 2030, mais on pense désormais que le coût d’une nouvelle sécheresse en Amérique du Nord pourrait représenter une augmentation supplémentaire de 140%. C’est considérable!» affirme Clara Jamart, porte-parole d’Oxfam France. Une mauvaise récolte en Inde et en Asie du Sud-Est entraînerait quant à elle une hausse de 25% du prix du riz en plus de l’augmentation déjà attendue pour 2030.A la clé de cette augmentation, une hausse des prix des denrées alimentaires. Par rapport au prix actuel, le sac de 25 kilos de farine de maïs (ration minimale d’une famille pour deux semaines) passerait de 18 à 40 dollars (environ 14 à 32 euros) en Afrique australe. «L’impact pour le consommateur est direct, car tous les prix sont liés sur les marchés alimentaires», déclare Clara Jamart. Une conséquence non négligeable pour le panier des ménages, d’autant plus cruciale pour les populations les plus pauvres: tandis qu’un ménage français consacre 15% de son budget à l’alimentation, cette proportion peut s’élèver à 80% au Sahel, région où 18 millions de personnes souffent déjà de la faim.
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